jeudi 29 novembre 2007

Ce n’est pas…


Chers amis Bloggeurs(euses), puisque vous ne pouvez pas venir, je vous propose de participer virtuellement à la soirée en développant de manière judicieuse le thème suivant… Je m’engage à lire vos perspicaces recommandations lors de cette délicieuse soirée qui ressemblera quelque peu à une réunion de « Desesperate Housewives » !
Voici le thème qui nous réunira :
« Ce n’est pas parce que l’on est au régime que l’on ne peut pas regarder le menu ! »
A vos claviers ;-)…

lundi 26 novembre 2007

Soirée FILLES

Sur Paris, vendredi soir, quartier latin.
Soyez pas jaloux les hommes, on fera AUSSI une soiree mixte, disons que la soiree filles prépare le terrain ;-)
Bon, parmis mes très fidèles lectrices y en a t-il pour être sur la capitale ce vendredi ?

Des suggestions d'endroits vraiment sympas ?

vendredi 23 novembre 2007

Les silences

Merci à vous tous pour vos veux et votre gentillesse.

Des hauts et des bas, disons que quand je parle c’est forcément que c’est en remontant.
Hier était une journée sans, je devais voir un spécialiste mais suis restée bloquée par l’absence totale de moyen de transport en commun. Cela a annulé aussi le dîner prévu avec un ami.

J’ai essayé d’utiliser la méthode « penser qu’il y a pire », surtout qu’en ce moment ça chauffe dans mon pays de cœur (regardez les infos) je ne vous la conseille pas, finalement c’est juste un art de détruire toute estime de soit.

Ma petite fille de 6 ans est triste et mal dans sa peau en ce moment, elle se sent « mal aimée » c’est lié bien sûr, mais je n’arrive pas à l’aider, ni son père qui est très fatigué aussi. Elle a besoin de famille élargie pour pallier, ou de sa marraine, de son parrain (celui du dîner) mais nous sommes loin…

Franchement, je n’aime pas ce concept de famille nodulaire je trouve que cela est trop fragile pour tous.

Bon, maintenant, j’arrête de tourner en rond, j’ai un article scientifique en souffrance, aller, hop !

lundi 19 novembre 2007

chouette je vieillis


Demain c’est mon anniversaire, pour la première fois depuis longtemps je comprends le sens de cette étrange fête, comme quand j’étais petite je suis contente… je vieillis, que c’est bon !

De sangs et de cœurs mêlés

Je parle ici de l’Afrique parce que je ne veux pas nommer précisément le pays dont le parle. Même si vous le devinez, ne l’écrivez pas SVP.

Je suis de cœur mêlé. Un mélange de cultures un croisement de vies multiples de couleurs et d’histoires. Mais mon cœur se brise.

J’y ai cru, moi, que les couleurs des peaux n’étaient qu’un aspect de chaque individu, aussi divers que les yeux, les nez les oreilles, et j’y crois toujours. Petite je ne retenais pas la couleur de peaux de mes amis, pas plus que vous ne pouvez dire si le lobe de leurs oreilles est collé ou décollé. Mais j’ai appris douloureusement que c’est important pour les autres. Ce que j’ai vécu, en Afrique, c’est une enfance paradisiaque, sans races, mais en prenant conscience petit à petit que la ségrégation est une affaire de richesses.
Les noirs, les blancs, les marrons, les basanés, tous ensemble par niveaux de vie… Quand tous sont riches, ça ne fait aucune différence mais impossible d’être amis avec des pauvres.

Pourtant je retiens de cette enfance une impossible intégration. En ayant de naissance la nationalité du pays, en parlant les langues les plus connues, en y vivant de puis toujours, en grandissant, il y a toujours eu des « copains » pour me dire qu’une blanche ne sera jamais africaine, il y a toujours des gens pour m’appeler par la couleur de ma peau « toubab, toubab eh toubah »… toubab, c’est « celui qui est blanc ».
Mais j’y ai cru, j’ai cru qu’en se développant le pays gommerait ces différences, que tous se marieraient entre eux, que bientôt il n’y aurait plus que des dégradés de marron. D’ailleurs c’est ce qui s’est passé, presque tous se sont mélangés, par couleurs ou par origines les sangs se sont mêlés. Mais pour autant les choses ne se sont pas arrangées. Les touristes qui venaient étaient constamment harangués, « si tu ne donnes pas de l’argent c’est que tu es raciste », « voler un blanc n’est pas voler ».
Pourquoi ?
Parce que l’Afrique ne se « développe pas » entendez que l’écart entre le niveau de vie (économique) des pays riches et de ces pays pauvres ne s’amenuise pas, il grandit.
Avec ces différences économiques accrues sont venus des maux inconsolables. La faim, la pauvreté extrême, les enfants qui mendient dans la rue ou bien sont battus au retour, le recul des droits des femmes, l’avancée des extrémistes religieux. Alors la haine arrive, celle des autres, ceux qui sont différents ou « riches ».
Mais pas n’importe lesquels… Ceux qu’on peut attaquer évidemment. Par différence de religion, par différence de couleur de peau, par différence d’idéologie politique ou autre…
Des richesses, il y en a besoin, il faut que ceux qui y croient investissent en Afrique. Mais qui va y croire quand la classe dirigeante s’empresse d’envoyer ses enfants et de placer ses biens en Occident ? Le mythe de l’occident salvateur n’a jamais été aussi fort. Mais même cette classe dirigeante je ne lui jetterais pas la pierre, je ne prendrais pas sa place pour tout l'or du monde, la tâche est trop dure pour moi, imaginez, comment sauver un pays pauvre ? Que faire ? Maintenir un combat d'idées et refuser de l'argent quand les gens ont faim ? Impossible, impossible.

Un immense combat a débuté en Afrique, celui des extrémistes, les combats d’idées passent par l'argent, et maintenant moi je vois un recul des libertés et des droits humains, et vu d’en France c’est dans l’indifférence totale.

Voyez, j’écris ces lignes parce que ici je suis en France, et aussi et surtout parce que je suis anonyme, sans cette anonymat je ne le ferais pas… par peur parce que je pense que aujourd’hui la liberté d’expression dans certains pays…

J’ai quitté l’Afrique, mes enfants n’y vivrons pas. J’ai fait comme presque tous mes amis qu’ils soient noirs, marrons, blancs, basané ou jaunes. Moi je suis de ces traîtres qui ont cru que l’occident était meilleur pour moi. De ces traîtres dont la majorité permettent à un nombre considérable de familles de vivre en Afrique, par l’argent qu’ils envoient… de ces traîtres qui en étant une des plus grosse source de richesse entretiennent le mythe de l’occident salvateur.
Est ce un mythe d’ailleurs ?

De ceux qui sont restés, de ceux qui ont investis sur place, de ceux qui font grandir de l’intérieur, il en reste de moins en moins. Comment leur jeter la pierre ? L’insécurité physique, économique et politique augmente de façon spectaculaire et ceux dont le statut de privilégiés se voit sans qu’ils ne fassent partie des « protégés » du gouvernement sont des cibles permanentes à présent. Comment imaginer que leurs enfants, leurs petits enfants puissent mener une vie heureuse ?

Une vie en Afrique puis une vie en France… Ai je vraiment cru que la France était meilleure ? C’est en France que j’ai découvert le racisme, je ne l’avais jamais identifié aussi clairement avant. Un racisme nébuleux, celui des blancs envers les noirs, envers les marrons, les jaunes, tout ce qui se voit, et indépendamment par contre de la richesse… étrange d’ailleurs, j’ai vu des blancs plus agressifs encore si le noir en face était plus riche qu’eux, et celui des blancs envers les blancs d’Afrique. « Sale enfant de colonisateur ! »… Etrange pour moi, d’une part mes parents n’ont jamais été colonisateurs de quoi que ce soit et d’autre part j’en ai connu, des descendants de colonisateurs et ce sont ceux qui se sont complètement fondus dans le pays avec amour.

L’espoir de l’Afrique réside peut être dans sa diaspora, à condition qu’on accepte ici ceux qui viennent acquérir des connaissances, du travail, ceux qui vont envoyer de l’argent à leurs familles pauvres, qui vont faire vivre des dizaines de personnes là bas, permettre à des enfants d’aller à l’école. Mais évidemment où est l’espoir si on renvoie ceux là et qu’on saigne ces pays de leurs intellectuels ?
J’entends les détracteurs me dire que nous n’avons pas de travail pour eux… Moi même suis au chômage…

Pour autant essayez de regarder plus loin. Les inégalités vont croissantes, les populations augmentent. Que vont faire ces gens qui ne peuvent pas manger à leur faim, ces femmes avec leurs enfants dans les bras ? Tous savent que en occident nous mangeons (trop) nous avons un toit, des idées humanistes, nous donnons l’apparence du bonheur.
Je ne pense pas que des frontières ou des lois puissent empêcher des pauvres de chercher à mieux vivre. Je pense que si le fossé se creuse, inéluctablement la violence va augmenter. Les actions pour venir et celles pour les empêcher de venir, seront plus violentes, les haines raciales et religieuses vont augmenter les humanistes seront broyés et les cœurs et les vies vont se briser.

Quelle autre solution que de partager, que celle des cœurs et des sangs mélangés ?

vendredi 16 novembre 2007

le petit cadeau


Voilà ;-) (cf ici) mais peut être aussi ;-)

page enfants

l'heure du RDV approche... pour passer le temps j'ai mis ma page pour les enfants à jour, voir ici.

De l’autre côté du cancer…

Dur d’être sereine aujourd’hui… J’ai un RDV pour discuter de la question de l’autre côté… Où il y a aussi nodule et microcalcifications et où on me sort exactement le même discours de « ce n’est rien » celui là même qui à précédé pendant trop longtemps la découverte du cancer. Aujourd’hui point de « rigoloseries » 

jeudi 15 novembre 2007

Ca se blogue !


Ce matin je me suis encore demandée comment certains hommes peuvent survivre sans femme…

Petite conversation de ce matin…

Mais en préalable il faut que je vous explique qu’il existe une clause dans mon mariage… Chum et moi, tous deux inquiets de tomber peut être un jour dans l’atroce intimité des affaires quotidiennes (je dis bien les 2, consciente que lui l’a exprimé plus bruyamment) avons décrété avant de tomber dans le piège que la phrase suivante serait acceptée comme cause de divorce :
- « Mais où as tu mis MES chaussettes ? ! »

Parce que je ne sais pas si vous avez remarqué mais il y a un paradoxe dans la vie quotidienne qui fait que les êtres vivants s’accommodent très bien de la vie en groupe mais PAS leurs affaires ! Les chooooses elles se rebellent, se cachent, se disputent, surtout les chaussettes mais ici c’est une affaire réglée n’insistez pas nous ne reviendrons pas là dessus.

Donc les chaussettes par cet incroyable coup de baguette magique se sont retrouvée protégées des conflits et irritations due à leur pulsions de séparation et à leur envie d’aller SEULES. Chacun de nous prends donc tranquillement et surtout secrètement les quelques paires qui ont pu être rassemblées, dans le TIROIR de l’autre sans que personne n’ose jamais poser la question prohibée.

Pas de conflit de chaussettes !

Par contre l’hivers arrivant il reste la question des gants et bonnets…

Pour les enfants, ça va, j’ai pris la précaution de cacher toujours un bonnet et une paire de gants de secours pour chacun au cas où il y ait une panique le matin avant de partir à l’école du genre « mamannnnn j’ai perdu un gant, je ne sais pas où est mon bonnet ! ».

Pour mon homme la question est plus épineuse et demande plus de tact. Chacun des adultes est en effet censé ranger lui même SES affaires, bien évidemment.

Donc ce matin mon Chum adoré n’avait ni gants ni bonnet… Enfin, ce n’est pas exact, il avait un bonnet, celui qui est sur la photo, un vêtement unique que nous avons acheté ensemble sur un marché en Bolivie au tout début de notre idylle et qu’il a souvent porté. Mais ce matin, allez savoir pourquoi, il a regardé LE bonnet d’un air soupçonneux et a sortit le terrible « J’ai l’air con avec ça, non ? ».

Aie. Très dur. C’est une question, vous devez sûrement l’avoir expérimenté, à laquelle il n’existe pas de bonne réponse. Essayez donc… on a le choix entre 3 réponses…

1) « Oui t’as l’air con !» qui est l’insulte suprême puisque le dit Chum porte cela depuis des années, autant lui dire directement qu’il à l’air d’une nouille depuis votre rencontre hein…
2) « Non pas du tout il te va très bien moi je l’adore » évidemment c’est tentant mais si Chum est mal à l’aise avec ce vêtement il pourra soupçonner que vous AIMEZ qu’il ait l’air ridicule et là c’est la fin des haricots hein.
3) « Je ne sais pas » qui reviens à dire le numéro 1 « oui » bien évidemment…

Donc une seule solution possible, le détournement de la question « Hummm mais si tu préfères tu as aussi le bonnet noir tout simple et bien chaud que je t’ai offert quand nous étions au Canada ».

Ouf, ça marche, direction donc la chambre parce que maintenant il va lui falloir faire des fouilles archéologiques pour retrouver le dit bonnet et moi ce n’est pas que je ne veuille pas rater cela mais c’est le moment où je prends ma douche dans la salle de bain attenante, puis j’avoue, j’aime traîner avec mon homme quand l’occasion se présente.

La scène… Chum fouille en vain dans ses affaires et fini par en ressortir un unique gant noir.
Moi
- « Oh, MON gant ! »
Lui « mais je croyais que tu me l’avais donné »
Moi, je PENSE en fouillant du coup dans MES affaires « quoiiii mais qu’est ce qu’il raconte, je ne le lui ai jamais donné, je le lui ai prêté une fois il y a 2 ans et n’ai jamais pu les remettre ensuite car je n’ai récupéré qu’un seul des gants de la paire et puis comment peut il penser que je les ai donné, c’est un cadeau de ma belle mère et ils sont super joli et pratiques, et puis c’est des gants de FILLE et en plus je n’ai qu’une seule autre paire qui elle est pourrie et (…) », tout en pensant j’extrait le deuxième gant de la paire de mes affaires et je le lui tends en disant avec amour.

« Tiens mon cœur, tu me l’aurais dis je t’aurais donné le deuxième de la paire depuis longtemps ! »

Si, si, je vous jure, c’est sortit du fond du cœur en plus !

Mais il a du lire dans mes pensée parce qu’il a dit avec amour aussi,
« Non, non, gardes les ma chérie, j’en ai une autre paire en bas ».

Et là je me suis retenue, juré, je ne lui ai pas DIT que la paire en question est effectivement la paire de gants BOLIVIENS qui va avec le fameux bonnet !

Mais je me suis tranquillement dirigée vers un autre endroit de la pièce, celui où il met ses pantalons, j’ai fouillé quelques secondes et lui ai sortit triomphalement LE bonnet NOIR simple !

- « Rhaaa il faut croie que la raison pour laquelle le genre masculin de l’espèce humaine, reste avec sa compagne une fois la progéniture née c’est que l’homme perd sa capacité à se débrouiller tout seul ! »

No comment, il l’essaye…

« Ca ne me va pas hein ? »

Moi « Mais si, bien sûr que ça te va, il n’y a pas plus simple et plus passe partout qu’un simple bonnet noir ». Lui rassuré empoche le bonnet…


Là je me demandes pourquoi donc les hommes pensent que leur bien aimée leur veut toujours du BIEN ? Franchement je ne vais pas insister pour l’envoyer dehors avec ce bonnet Bolivien que j’adore et qui lui donne cet irrésistible petit look baroudeur qui me fait tellement craquer quand je peux le laisser sortir avec cet invisible couvre chef complètement bateau avec lequel je suis tranquille qu’aucune fille ne va me draguer MON MEC à MOI !… Mais je ne dis rien… Mon homme me voyant en pleine réflexion me dit.

« Oh j’ai l’impression que ça se Blogue ça ! »

Mais oui, mon cœur, ça se Blogue ;-D

mercredi 14 novembre 2007

Faites 3 veux

Une idée piquée à Nevrosia ;-)

Alors, plouf plouf, évidemment numéro 1, éradiquer les méchantes maladies de la surface de la terre…
Numéro 2, que mon chum adoré m’offre la formule de mes rêves ;-) , - comment cela, « c’est opaque » ? –
- Mais non, c’est une formule M A G I Q U E ! –
Numéro 3 que la phrase suivante devienne un jour vraie sur terre « les humains sont tous libres et égaux en droit », que nulle coutume ou nulle religion ne puisse être supérieure aux droits humains.
Numéro 4 que le rire soit plus présent dans ma vie et soit contagieux à ceux que j’aime, et pour commencer PLUS DE FIESTA !
Numéro 5 que la planète terre appartienne à tous les êtres vivants et qu’ils arrivent à vivre ensemble sans la dégrader…
Numéro 6 que mes enfants aient dans 8 mois au moins 1 cousin-cousine de plus et en bonne santé, via une certaine Tata qui se sentira concernée.
Numéro 7 que nul être humain ne puisse être abandonné par les autres, ni les enfants, ni les vieillards, ni les pauvres ni les fous, que chaque êtres humain ait un toit, le ventre plein et quelqu'un qui l’aime.
Numéro 8, que le père Noël comprenne cette année que le plus beau des cadeaux c’est de préserver l’avenir en polluant moins et offre aux enfants plus d’amour et moins de plastique.
Numéro 9, que mon chum devienne un expert en massage et que (…) bon sinon je prends aussi le super génial massage en institut ;-)
Numéro 10, que le bonheur et l’amour qui règnent dans ma famille soient indestructibles.
Numéro 11, que mes neurones s'aventurent encore et encore aux confins des terres du connu.
Numéro 12, que...

Ben oui, moi non plus je ne sais pas compter ;-)

mardi 13 novembre 2007

avatar


Je me suis amusée, d'après une photo de moi ;-), vous en aviez une dans mes débuts du Blog, ici

lundi 12 novembre 2007

c'est la faute à Daphnénuphar !

Si si ! Regardez son blog ! Dahnenupar

Envie de pleurer et de faire la fête


C’est très étrange… J’oscille entre une déprime féroce qui me coupe l’appétit (j’ai perdu presque 3 kg depuis l’annonce) et m’empêche de dormir (je me suis résolue a prendre un anxiolytique pour dormir après plusieurs nuits d’insomnie totale) et une étrange envie de m’amuser…
C’est juste une idée qui flotte… Une envie de fêter la vie, la famille, l’amitié, une envie de faire rire mes enfants de me gorger de leurs gros câlins.

Samedi nous avons fêté les 2 ans du petit dernier. Grosse fête, décidée sur le tard, nous étions 21 ! Si, si, ça rentre dans mon salon ! Titi était émerveillé par un gros camion de pompiers télécommandé (avec un fil) et qui fait « pin pon » et bien des adultes l’ont « aidé » les yeux brillants de plaisir .. ; je crois bien que sa Maman n’étais pas la dernière d’ailleurs.
Ca m’a fait tellement plaisir de voir des amis !

Dimanche par contre le poids de la fatigue… et le soir grosse crise d’angoisse. Ca oscille je vous dis, on dirait les montagnes russes. Il faut dire que ma puce de 6 ans que j’ai interrogée, au moment du bisou d’avant de dormir, sur son attitude étrangement « agressive » de ces derniers temps, m’a demandé de bout en blanc si je vais mourir et aussi si elle, elle va aussi « attraper la maladie ».

J’ai envie de rire, d’une soirée avec mon Chum, de fêtes de famille, d’une soirée délirante entre filles, de faire faire des millions de tours de manège aux enfants et je me sens trop fatiguée pour tout cela…

mercredi 7 novembre 2007

Et voilà

Quasiment toute la structure du sein est dangereuse, on pars sur une masectomie. Une ablation totale.
Et il faudra encore attendre... le 11 décembre.
En attendant les examens préopératoires classiques.
Pour les autres questions, sur les éventuelles métastases, sur les traitements, tout va se décider en fonction de ce qui sera vu lors de l'opération.
Je me sens profondément déprimée, pour la première fois de ma vie demain j'irai voir mon généraliste pour lui demander de m'arrêter d'ici là et j'irai à la consultation psychologique spécialisée en cancéro.

La colère

Très mauvaise nuit, l'angoisse. Je repasse dans ma tête tous les médecins vus depuis 2 ans, toutes les analyses de sang qui montraient un syndrome inflammatoire, c'était toujours “autre chose”, notamment ça a contribué à une suspicion de spondylarthrite... est elle réelle ? Toutes les questions posées avec pour réponse un hochement d'épaule, les radios, les échographies montrant un nodule jugé “inofensif”, la fatigue “c'est normal vous avez 3 enfants”, la déformation du sein “c'est normal quand on allaite”, les 21 lynphangites avec des fièvres à 41 “vous n'avez qu'à arrêter d'allaiter”...
Un seul médecin a été attentif, ma petite gynéco de ville où je suis allée par hasard cette fois-ci, elle a insisté, a demandé au radiologue de refaire sa biopsie, il n'avait pas exploré le fameux nodule...

Je ne remettrai plus les pieds dans ce cabinet de radio, non seulement ça m'a fait très mal “mais non vous êtes anesthésiée, ah peut être que l'anesthésie n'a pas pris jusqu'au fond” et les secrétaires qui voulaient faire une nouvelle discipline d'attente, quand vous venez avec quelqu'un pour qu'il vous soutienne, si c'est un homme, il doit attendre 2h dans une autre salle... (si c'est une femme elle peut rester avec vous). J'ai refusé, ça a fait un scandale, le médecin s'est faché contre les secrétaires idiotes qui faisaient cela pour se venger de lui pour d'autres histoires... Sordide.

Et maintenant ce mois d'attente insoutenable, la secrétaire qui me réponds avec applombs qu'il n'existe pas d'urgences...

Je suis en colère. Je le sais, c'est un processus psychologique normal, ça fait partie du deuil, je sais cela par coeur, mais je suis en colère, vraiment.