lundi 28 juin 2010

Rencontre avec les Cachalots..


Vous avez vu les photos et le film sur le blog de voyage ?

http://tousautourdumonde.blogspot.com/2010/06/nouvelle-zelande-ile-du-sud-les.html

C'est étrange, l'aventure la plus forte, la rencontre la plus extraordinaire et je n'ai plus de mots pour raconter...

Je vais bien, nous allons bien. Nous commençons à parler de retour.... et de prochain tour du monde...

Nouvelle Zelande. Ile du Sud. Les Cachalots de Kaikura



Juste FABULEUX !
Que voulez vous que je dise de plus ? Les enfants étaient fascinés et le Chum et moi, malgré le mal de mer (qui n'a pas concerné les petits fauves) nous avons été émus à en avoir la gorge nouée.

Nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour que les générations futurs puissent elles aussi rencontrer ces êtres merveilleux !





dimanche 27 juin 2010

Nouvelle Zelande. Ile du Nord. Waimangu.






Nous avons conclu cette visite de l’île du Nord de Nouvelle Zélande par un passage à Waimangu.
Devant nous, un immense lac fumant. En descendant dans le cratère, des couleurs incroyables, du rouge, du vert, du jaune, des bruns, du bleu azuré...A un moment je prends un peu de poudre verte dans les mains pour la montrer aux enfants. Le Chum me demande, tu te rappelles ce qu’ils disaient que c’était le vert dans la fiche d’information... Je réfléchis et contente de me souvenir lui réponds : “Oui, de l’antimoine ou bien de l’arsenic !”Gloups... Là on pense bien à ne pas se ronger les ongles hein !
Après une petite marche sympa dans la forêt dense, nous arrivons auprès d’un lac bleu azur, à peine fumant.
On a qu’une envie c’est de plonger dedans, ça vous tente ?Sauf à lire la petite pancarte qui dit “le lac “inferno” à un PH de 2,1” !
Heuuuu finalement le bain pas trop là.




Par contre il y avait des d’autres coins avec des eaux chaudes où les petits oiseaux se baignaient, j’y serais bien allée aussi...
Encore une bien belle journée, même si les enfants étaient un peu infernaux eux aussi.

vendredi 25 juin 2010

Nouvelle Zélande. Volcan de Te Puia

Encore un volcan actif. Des lacs de minéraux multicolores, des geysers immenses, une inestimable beauté de la nature gérée par les Maori eux même...
C'est très beau et très chaud et très odorant...
Plusieurs jours après ce séjours, nous avons encore les vêtements imprégnés de l'odeur de souffre !

Ces moments ont passionné les filles mais voir des bulles malodorantes sortir d'un lac de boue, ça n'intéressait pas le Titi de 4 ans... Sauf que sa Maman a fini par lui chuchoter à l'oreille (regarde Titi, c'est le volcan qui pète) après ça le Titi en question voulait admirer tous les cratères et aurait bien fait une étude comparative approfondie entre le méthane et le souffre ! ;-)


La poule a 4 pattes

C'était ça ;-)

jeudi 24 juin 2010

Nouvelle Zélande. Au cœur du Volcan à Wai O Tapu.


Imaginez que vous vous promenez (sous une pluie battante) au cœur d’un cratère en activité...
C’est à peu près ce que nous avons vécu à Wai O Tapu.

Déjà, voir se réveiller un Geyser sous nos yeux, c’est quelque chose de magique (en dessous vous avez le film)... Les enfants en sont restés bouche bée.
Ensuite, écouter les bouillons de la mare de boue fumante c’était vraiment intrigant.

Mais ensuite c’était encore plus impressionnant. Nous sommes arrivés dans le cratère, au milieu des volutes de fumées soufrées et des lacs d’acide... Des couleurs hallucinantes, du orange (de l’antimoine), du jaune (le souffre), du vert (les sels ferreux, l’arsenic), des marrons (alun) on dirait une peinture surréaliste en grandeur nature !

Cette piscine de Champagne (ils l’ont nommée ainsi) avec ses fines bulles dans la partie azurée et ses bords orange vif c’était quand même incroyable... (C’est de la chaux qui forme les terrasses).
Le bain du diable, qui contient de l’Arsenic, ça a bien plus à la petite famille ça aussi.
Ce jour là, on en a tous appris un rayon sur les volcans et les minéraux...

Question intéressante de Maé :
“Pourquoi y a t-il tant de minéraux là où il y a des volcans ?”
Je vous laisse cogiter sur la réponse...

Nouvelle Zélande. Chez les Kiwi.


Nous quittons le Chili magnifique, un dernier survol de cette merveilleuse cordillère des Andes et c’est partit pour un très très long vol. En tout, d’escales en heures d’avion, nous avons voyagé plus de 25 heures.
Je n’ai pas aimé ce vol, la nuit, au dessus de l’antarctique, quand l’avion s’est mis à bouger beaucoup, j’ai eu peur.
Mais tout s’est bien passé et nous sommes enfin arrivés à Aukland, en Nouvelle Zélande.

Le décalage horaire est monstrueux. Nous nous sommes couchés à 4 heures de l’après-midi et à 3 heures du matin tout le monde était en forme !

Le Chum est une force de la nature, il a encore eu le courage le lendemain de se mettre au volant d’une voiture et de faire 3 heures de routes pour nous emmener à Rotorua.
Et il en faut du courage pour conduire à gauche quand on est  Français !
Rotorua, c’est une région entière sous les volutes de fumées soufrées des volcans. Une zone volcanique très active.


Nous avons commencé tout doux par aller voir un petit parc animalier et le fameux Kiwi (ne me demandez pas de photo, c’est un oiseau nocturne très timide et craintif) la végétation est dense avec des fougères arborescentes magnifiques.
Nos premières statues Maories nous ont tout de suite fascinés.
Dans ce parc nous avons aussi trouvé cet animal étrange... Une sorte de poule à 4 pattes ! Aller, devinez de quelle espèce il s’agit !


Bon et le fameux Kaka, ce perroquet de Nouvelle Zélande, moins timide que le Kiwi.

Ensuite, séance de relaxation dans des bains de boue et de souffre.... Enfin relaxation c’est vite dit, vous avez déjà essayé de vous relaxer avec 3 enfants qui réalisent avec ardeur leur rêve de s'immerger dans la boue ? Ils étaient aux anges ! Mais quand la dame leur a dit qu’il était obligatoire de prendre une douche froide en sortant je peux vous dire qu’ils étaient nettement moins heureux...
Petit bémol à cette journée de rêve mon lymphœdème n’a pas du tout aimé. Bon, mais ce n’est pas de ma faute, les médecins avaient dit pas d’égratignure et pas de jardinage, ils n’avaient pas parlé des bains de boue et de sulfure !
(Allez Maman, ne me gronde pas, le lendemain il avait déjà dégonflé ;-)).

mercredi 23 juin 2010

Chili, désert de l’Atacama, les adieux



Le dernier jour, nous avions déjà le cœur en morceaux de devoir quitter ce pays, ce fut le bon moment pour nous plonger dans l’ambiance nostalgique de la mine abandonnée de Humberstone.
Humberstone, c’était une immense mine de Salpêtre à ciel ouvert qui a été fermée quand le Salpêtre à été synthétisé réduisant à néant d'un coup l'économie de toute une région. Humberstone c'est aussi l'histoire d'une autre époque, de guerres autour des ressources, de conflits qui vivent encore sur cette terre desséchée.
Tout est resté intact et le site a été classé patrimoine mondial de l'UNESCO.
Sans plus de commentaire de ma part, regardez les photos et vous y verrez la fin d’un monde.

Antonio et tous les autres, je n’ai qu’une phrase à dire, je reviendrai, nous reviendrons, nous parlons déjà d’une vie idéale où nous enseignerions dans une Université Chilienne, les pieds dans l’océan Pacifique et la tête dans la cordillère des Andes.

Antonio olvidaste de llamar a mi alma asi que se quedo alli con ustedes, tengo que volver....






Je vous offre aussi les photos d’une journée dans les salars Chiliens, les animaux nous ont salués gentiment, je peux ainsi vous faire découvrir les 4 espèces de lamas Chiliens : Le lama, l’Alpaga (à gauche, devant le Salar), la Vigogne (comme une gazelle) et le Guanaco (le grand costaud en dessous).



Ils sont venu se poster sur le bord de la piste, je suis sûre que c’était pour nous sourire.

Et puis les Flamants du Salar, cette fois-ci c’est notre amie française qui a pris la photo, le Chum, lui, était resté à Iquique pour travailler, il en faut bien un pour gagner les sous c’est sûr.






Les Salars étaient magnifiques, dommage qu'ils soient menacés par les mines environnantes qui ont besoin de cette eau si précieuse...


Les derniers jours à Iquique nous nous sommes promenés, toujours sans le Chum.

Dans le port, nous avons retrouvé nos amies les Otaries.
Ça dort toujours ces bêtes là !

Et puis le Titi a commencé à être bien malade, une gastro difficile, ça à fini à l’hôpital une journée avec une perfusion de ré-hydratation et une Maman un brin angoissée qui racontait “la belle au bois dormant” en grandissant le rôle du petit prince à qui elle tenait la main.

Bon, le soir même le petit prince enquiquinait ses soeurs en riant, ouf, mais ce sont les moments difficiles du voyage.

Aller, promis, demain je vous parle enfin de la Nouvelle Zélande, en espérant que nous aurons du succès dans notre entreprise d'aller voir les baleines et les cachalots...

En attendant voici une photo non réduite du désert, pour vos fonds d'écran ;-)