mercredi 26 décembre 2007

L’année 2007 sur « elleestfollecellela »


Chers visiteurs, je vous adore !
Par contre je m’étonne encore de ce qui vous attire ici 8-O)

Un petit résumé de mes afficionados..
7217 visites, 1658 visiteurs, 14282 pages vues, 3 minutes en moyenne.

Venant de 45 pays, voyons cela pour rêver un peu… France, Canada, Suisse, EU, Sénégal, Belgique, Espagne, Angleterre , Chine, Luxembourg, Maroc, Italie, Allemagne, Koweït, Portugal, Australie, Algérie, Taiwan, Pays Bas, Argentine, Mexique, Singapour, Hongrie, Malaisie, Roumanie, Brésil, Norvège, Danemark, Turquie, Burkina Faso, Thaïlande...

Mots clés:
Soit on me recherche directement "elleestfollecellela" ou "tili"
Soit on tombe sur moi par les quelques rares articles utiles ou liés à ma profession que j’ai daigné écrire… ex : « b d p q 6 9 » ou « écriture enfant » ou « stérilet chimique libido » ou « stérilet hormonal » ou « neuropsy » ou « vieux »….
Viennent ensuite les amateurs de cuisine avec « poulet yassa » ou « pisse mémé »

Ensuite, cela devient plus flou… « loi d’émigration de gouvernement française », » blog erotique » (7 fois quand même !)…
Et enfin viennent des demandes nettement moins conventionnelles mais on le sait tous que c’est ce qui se demande le plus sur internet, alors voilà, on me trouve avec :
minijupe, rhume et anesthésie, blog chèvres, blog gouines, blog érotique, bonheur préfabriqué de notre société, concours seins nus, gants boliviens etc…

Je vous adore tous mes chers lecteurs, même ceux qui arrivent ici par des recherches libidineuses, dommage que ces derniers fuient immédiatement au vu du peu de plaisirs de la chair que je daigne offrir à mes visiteurs.

Je vous souhaites à toutes et à tous de merveilleuses fêtes de fin d’année et bien sûr une excellente année 2008 !
Et puisque vous passez par là et avez même lu ce post jusqu’au bout, laissez moi donc un petit mot…

samedi 22 décembre 2007

JOYEUSES FETES


Je vous souhaites à tous et à toutes de merveilleuses fêtes de fin d’année entourés de tous ceux que vous aimez et qui vous aiment.
Ici c’est l’euphorie, les 4 grands parents des mes 3 loustics seront là pour Noël, du jamais vu, ça va être la méga fiesta alors on partage avec vous cette super bonne humeur, en voilà un grand bol !.

GROS BISOUS
Tili

jeudi 20 décembre 2007

J-1,2,3,4,5- Le séjours à l’hôpital

Dimanche 16 décembre 2007… J’ai du réfléchir pour écrire la date, à l’hôpital, les repères temporels se font flous.
L’infirmier vient de me faire les soins de ma cicatrice, il m’à aussi apporté une prothèse en Daflon pour glisser dans mon soutien gorge ainsi que de la documentation offerte par une association « vivre comme avant ».
Tout le personnel de cette unité est incroyablement gentil.
Il règne un calme impressionnant entrecoupé par les passages du personnel soignant, du ménage… La télé est en panne et une bonne partie des malades sont sortie, les entrées ne se font que le dimanche après-midi pour les opérations du lundi matin.
Ah, l’interne vient de passer, le redon continue de donner (ça saigne) donc il ne va toujours pas me laisser sortir. Il m’explique que je vais continuer à être en arrêt maladie jusqu’au prochain rendez vous et ensuite on verra.
C’est encore une sensation étrange, est-ce que mon esprit continue de nier ? Mais ce terme « d’arrêt maladie » me fait peur et envie en même temps.
Il me fait peur car malgré tout ce qui vient d’arriver, la mastectomie, l’hôpital, mon sang qui coule dans cette bouteille, la fatigue, la douleur, l’annonce des traitements probables en particulier la radiothérapie, malgré tout cela eh bien je ne me sens pas malade et il me fait envie car j’ai désespérément besoin d’accepter d’être malade et de pouvoir aussi planifier les mois qui arrivent…
Intellectuellement pourtant je comprends tout ce qui m’arrive et ce que cela implique pour mon avenir, c’est un cancer, sans ces traitements et l’ablation de mon sein en premier lieu cette maladie m’aurait tuée. Il faut à présent essayer de détruire la moindre cellule cancéreuse pour garantir une rémission et le terme de « guérison » ne sera pas employé avant 5 ans au moins… Mon intellect l’entends mais mes émotions prennent les chemins de traverse. Qu’est ce que je ressent ?
- Une immense joie d’être en vie ! Une joie euphorique, un amour débordant pour ma famille au sens large, mes amis et tous ceux qui m’entourent.
- Un fort sentiment de reconnaissance pour ces personnes qui me soignent, du chirurgien à la femme de ménage en passant par l’anesthésiste, les infirmières et infirmiers, l’interne, l’externe, les aides soignantes, les élèves, les volontaires des associations et aussi tous ceux, et ils sont nombreux, qui m’ont aidée de leurs encouragements. Depuis que je suis dans cette chambre j’ai apprécié la valeur de ce sourire dont m’ont gratifié tous ceux qui y ont pénétré.
- Une envie profonde de changer ma vie, celle de mon Chum et des enfants, de nous apporter plus de joies, d’être le soleil qui brille pour eux, d’éteindre mon stress et celui de mes proches, d’offrir du temps à mon chéri, pour lui et pour nous. J’ai très peur que mon Chum ne finisse par tomber malade, avec tous ce stress, je me sens coupable de cela.
- Est ce que j’ai peur ?
C’est là où le bat blesse, je SAIS que j’ai peur mais cette peur ne s’exprime pas et je reste éveillée la nuit avec une angoisse qui n’arrive pas à trouver son objet. C’est un sentiment très étrange, je reconnais cette peur mais ne la ressent pas. Je me sens lâche car je pense que cela signifie que je n’arrives pas à affronter cette peur. Mais… je me fais aussi confiance, j’ai ce sentiment que cela viendra et que j’y ferai face, oui, j’ai cette prétention et je souhaite qu’elle s’avérera juste.

mercredi 19 décembre 2007

Ils se sont trompés de côté !


Hier soir, j’admirais avec mon Chum adoré mon nouveau buste d’Amazone. J’essaye de voir si effectivement cette nouvelle situation rends le tir à l’arc plus aisé. Donc devant mon homme et le grand miroir, je m’entraîne fictivement en tendant un arc, main de droite tirant la corde…
Mon Chum me fait remarquer que le côté pratique pour tendre la corde devrait être le gauche là… Mais non, dis je, je suis droitière, c’est avec la main droite que je tends une corde.
Alors l’amour de ma vie s’exclame :
« Putain merde, ils se sont trompés de côté ! »

Nous avons éclaté de rire ! ! !

mardi 18 décembre 2007

J-0 l’opération

Je me suis levée ce matin là. J’ai pris une douche, je me suis longuement regardée dans le miroir de la salle de bain. J’ai touché ce sein que l’on va m’ôter pour toujours, ce physique qui va disparaître. Je n’ai pas pleuré, les émotions se sont enfuies ce jour là et à ce jour elles ne sont pas revenues. Je me concentre sur l’essentiel. Je veux vivre. La question la plus angoissante c’est de savoir si les ganglions sont atteints, s’il y a un risque que le cancer se soit propagé ailleurs. Si les ganglions sentinelles semblent atteints alors on me fera un curetage ganglionnaire, avec tous les risques de handicap que cela comporte et surtout s’ouvrira la question de l’atteinte des autres organes. J’ai très peur de cela. Jusqu’à présent les mauvaises nouvelles sont allées crescendo jusqu’où cela va t-il s’arrêter ? Je sais de quoi j’ai peur, ce n’est pas de souffrir, ce n’est pas de perdre un sein, c’est de mourir, de laisser mes enfants petits sans maman, cette pensée me terrifie. Je l’ai dit au chirurgien je le lui ai même écrit, ce que je veux, c’est vivre, c’est voir grandir mes enfants…
Je voudrais voir le chirurgien avant… C’est important pour moi, je veux lui demander s’il va regarder l’autre côté, et humainement j’ai besoin de le voir tout simplement, je ne suis pas un jambon… Il me faudra le réclamer sans cesse, finalement je ne le verrai que sur la table d’opération où j’arriverai réveillée, car devant mon insistance pour parler au chirurgien avant (et en pleine possession de ma tête) les infirmier(es) vont accepter de ne pas me sédater avant…
On me descends sur mon lit… Je quitte l’atmosphère chaleureuse de l’hospitalisation en chirurgie pour passer dans le monde froid des salles d’opération. Je pèse mes mots, il y fait effectivement très froid. L’infirmière puis le brancardier ont veillé à ce que je sois bien couverte ça va donc.
Sur le pied du lit il y a une étiquette… maudite étiquette ! Je ne sais pas exactement ce qui est marqué dessus, sans doute mon identité et les informations sur l’opération que je vais subir, mais cette maudite étiquette…
Le brancardier me place dans un couloir et disparaît. Des gens masqués passent de temps en temps. J’ai très peur. Je suis là, dans ce couloir, je me sens terriblement seule et angoissée. Pendant un long moment ces gens masqués vont passer dans ce couloir et je vous jure ils n’ont regardé QUE l’étiquette. Un exploit… arriver, regarder l’étiquette, pouvoir se glisser en évitant soigneusement le moindre regard.
Je ressent un mélange de peur, d’angoisse de fureur… je vois venir le moment où je vais aller arracher cette maudite étiquette pour qu’on me regarde enfin !
Un enfant pleure, il se réveille de l’anesthésie, il crie « mamannnnn, mamannnnn » j’entends un rire de femme. Je pense : mais qu’ils lui amènent sa mère bon sang ! Je me connais et je sais que c’est la pire chose pour moi, ce que mes nerfs ne supportent pas, les pleurs d’enfant. Moi je suis là dans ce couloir, je ne suis plus qu’une étiquette. Ouf, sa maman arrive, il arrête de pleurer. J’ai les nerfs à vif et ces gens qui passent et ne regardent que l’étiquette, je sens mon cœur battre à toute allure.

Enfin une femme vient me parler, je ressens un immense soulagement. Elle me demande si j’ai froid. Je souris, oui j’ai un peu froid, elle remonte mes draps, un miracle.
Deux brancardiers arrivent, ils doivent me mettre sur une table d’opération. Ils sont étranges, ils ne m’ont jamais adressé la parole, ils ne m’ont jamais regardée dans les yeux, ils se parlent entre eux, ils me désignent en disant « elle », c’est atroce. Ils vont me faire passer sur une table d’opération, je bascule un peu en arrière, j’apprendrais plus tard qu’ils m’ont mise à l’envers, il me faudra me retourner. Ils m’attachent sur cette table et disparaissent.
Arrive du monde, infirmière, externe, assistant de l’anesthésiste, ils sont tous gentils, j’avais désespérément besoin que des gens me parlent et me regardent.
Un externe souriant veut me poser une perfusion mais il ne trouve pas de veine, il appelles une infirmière plus âgée et expérimentée. Je lui demande de ne pas me piquer dans le poignet, je sais que après l’opération je ne pourrais me servir que de ma main droite, alors si elle est bloquée par une perfusion dans une articulation…
Elle est très autoritaire et brutale, elle ne m’écoute pas « je pique où il y a une veine ! » dit elle sans regarder ailleurs, elle enfonce brutalement son aiguille exactement dans le plis du poignet. Elle me fait extrêmement mal. Ca ne passe pas. Elle insiste, pousse plus fort, je hurle. Elle s’en va en me laissant avec cette perfusion très douloureuse.
La salle d’opération n’est pas libre, il faut changer d’endroit, on me transvase.
Dans la nouvelle salle il y a un infirmier qui vient me parler gentiment. Je regardes les prénoms, malheureusement tous ces prénoms se sont envolés de ma mémoire ensuite. L’homme à un prénom et un accent espagnol, je lui parle en espagnol, on discute, il est sympa, il m’explique qu’ils sont tout un groupe d’espagnols, petite conversation banale qui fait un bien fou, merci à lui. Arrive une infirmière avec l’anesthésiste. Ils me saluent. A peine l’infirmière à t-elle commencé à toucher la perfusion que je hurle, ça fait très très mal. Elle voit que la perfusion est bouchée et mal placée. Les larmes coulent sur mes joues, de douleur. Elle me la déplace la avec beaucoup de douceur et m’injecte sur le dos de la main. Ouf, la douleur s’estompe je reprends mon souffle. Je la remercie chaleureusement à plusieurs reprises.
Le chirurgien arrive. Enfin ! Il m’explique qu’il ne fera pas la biopsie à droite, selon lui, il n’y a rien. Il me parle gentiment, il essaye de se montrer le plus rassurant du monde, didactique, droit. Il m’inspire toujours autant confiance mais j’éprouve une grosse déception. Depuis des lustres j’ai l’impression d’avoir du insister pour être soignée, moi je pense qu’il faudra la faire cette biopsie, puisque la radiologue le demande. Elle me l’a dit. A chaque biopsie j’ai eu très mal et c’est un parcours du combattant pour avoir les ordonnances, puis les rdv, y aller, attendre les résultats. Je devrais recommencer le même parcours du combattant devant les médecins dans le déni, avoir mal encore et aller jusqu’à arriver à l’ablation du sein entier, comme à gauche. C’est à tout cela que je pense à ce moment là.
Je ne dis plus rien, j’ai une énorme boule dans la gorge. L’anesthésiste se penche sur moi. Il voit que je suis très tendue. L’infirmière lui explique qu’on m’a mise à l’envers sur le lit, puis déplacée, posé une perfusion douloureuse… il a entendu aussi la conversation avec le chirurgien, enfin je pense je ne suis pas sure. Il sait que je suis chercheuse et me demandes de parler de mes recherches. Je comprends qu’il veut détourner mon attention pendant que l’infirmière commence à passer des produits dans la perfusion. Je m’y prête docilement. Quand le sommeil arrive je lui demande si je peux plutôt penser à mes enfants. Il me demande leur âge, je m’endors sur leur image.

Je me réveille brusquement. Je suis dans une salle entourée de plein de personnes, j’entends leurs voix mais ne distingue pas les visages. Je demandes, « ça y est ? », on me réponds que c’est fini. Je demandes « et les ganglions ? » on me réponds que les ganglions sentinelles semblaient sains, qu’on ne m’a pas fait de curetage. Je pense que j’ai répondu un truc du genre « mon dieu merci » et me suis rendormie, ou peut être que non, que je l’ai juste pensé.

Mais c’est vrai, les ganglions semblaient sains, on ne m’a pas fait de curetage ganglionnaire. Bien sûr il faut attendre le verdict de l’anapath pour en être sur mais c’est très encouragent, c’est l’arrêt de la série noire. L’anapath devrait mettre quelques semaines à répondre…

J-1 : La rencontre

J –1 avant l’opération, premier jour à l’hôpital.
Je rentre dans une chambre double très claire, les murs sont tapissés d’un papier peint bleu clair, le plafond est peint en blanc, on m’installe côté couloir à côté du placard dont les portes sont peintes en bleu foncé. Oui, j’ai eu le temps d’examiner chaque détails de cette chambre durant mon séjours. Il n’y a pas de tableaux aux murs, la fenêtre donne sur l’ENS.
Le lit d’à côté est occupé, une dame est là avec sa famille qui lui tient compagnie. Me voyant arriver elle me sourit et entame directement la conversation. Je la regarde et lui parles, j’ai ce déclic rare qui annonce que cette personne que je ne connais pas encore va devenir une amie.
Pour l’instant je suis seule, ma petite famille arrivera ensuite (j’ai souhaité arriver seule pour ne pas que mes enfants s’impatientent et « animent » exagérément le couloir), je suis un peu gênée j’ai peur de déranger.
Mon beau frère m’appelles… Mon mari est en panne aux portes de paris, il a les 3 enfants et ma mère avec lui, dans le stress de la journée, il a en partant mis de l’essence dans la voiture… c’est un diesel.
Oups
Ils vont rester bloqués assez longtemps, la voiture va être emportée à un dépôt et eux auront du mal à trouver un taxis.
Fin de l’après midi, ils arrivent… Les enfants sont surexcités, Titi (2 ans je rappelles) court partout comme un feu follet. Je leur avait apporté des petits cadeaux, cela détourne l’excitation quelques instants, les bisous seront rapides…
Ils partent. Je me retrouve seule avec ma voisine, « M ».
« M » à quelques années de plus que moi, je pense, il m’est toujours très difficile d ‘évaluer l’âge des autres, mais ses enfants sont grands en tout cas. Nous parlons, nous parlons longtemps, jusqu’à 11h du soir ! Nous rions beaucoup, c’est une très heureuse rencontre.
Tout va bien, je me suis faite une copine, le personnel est adorable, je suis prête pour affronter ce qui m’attends.
M me prévient, « tu vas voir la nourriture, c’est infecte ». Effectivement… le soir on me sert des blettes cuites à l’eau avec un goût chimique étrange et une poire pas assez mure et gelée, de la soupe atroce. Je ne mange que le pain et le fromage…
Le lendemain matin pas de petit déjeuner, je descends au bloc vers 10h.

lundi 17 décembre 2007

Coucou !

Me voilà de retour à la maison. J’ai des tonnes de choses à vous raconter bien sûr mais ce soir je suis encore un peu fatiguée et puis comme on vient juste de m’enlever le drain ça a tendance à gonfler un peu.
Bon il faudrait que j’évite ce genre de détails je pense.
En tous cas, j’ai pris des tas de notes à l’hôpital, un vrai reportage in vivo « comme si vous y étiez ! », tout ce que vous n’avez JAMAIS voulu savoir enfin révélé ;-)
Je vous raconterai tout cela par petits bouts à présent je suis en « vacances » pour la fin de l’année et début janvier, bilan avant la radiothérapie, tout un programme !

dimanche 16 décembre 2007

quelques nouvelles

Bonjour,
Tili est toujours a l'hopital.
Hier apres-midi, c'etait la fete de Noel a l'hopital, nous avons ammene les enfants.
Yves Duteil chantait juste pour nous, et le pere Noel est venu (et etait tres attendu par certaines).
Aujourd'hui, repos pour Tili. On ne sait pas encore quel jour elle sortira.

Chum de Tili

mercredi 12 décembre 2007

C'est fait !!

Bonjour,

Je vous donne des nouvelles de Tili. L'opération c'est bien passée, et les premiers résultats sont plutôt bons. Nous attendons d'en savoir plus. Elle doit rester à l'hôpital plusieurs jours.

Chum de Tili

mardi 11 décembre 2007

Jour J

Tout est prêt. Je vais partir de début d’après midi, Chum et les enfants me rejoindront ensuite (pour que les enfants voient où est leur maman).

Je me recentre sur l’essentiel, ce n’est pas une opération de chirurgie esthétique, c’est pour que je puisse voir mes enfants grandir.

Je suis assez tranquille. Bien sûr ce n’est pas comme si j’allais à la plage, mais ça va. J’ai fais du chemin en quelques semaines, un vrai grand bilan de vie et je vois à présent clairement tout ce que je vais changer, c’est un vaste chantier qui m’attend après l’opération, une sorte de nouvelle vie, c’est une sorte de seconde chance de faire quelque chose de bien de ma vie et je vais la saisir.

Merci à toutes et à tous de votre précieux soutient de ces dernières semaines, c’est merveilleux un blog, une sorte de journal interactif où les sentiments des autres sont palpables bien plus qu’on le l’imagine.

Quand je serai de retour, il y aura du remue ménage ici, des questions sur la vie, la médecine, la recherche, l’amour, la nature, l’équilibre, l’humanité, nos vies… J’espère que vous m’accompagnerez encore.

vendredi 7 décembre 2007

Le comique du jour !

C’est mon pharmacien… Un homme charmant, beau gosse et je suis à peu près certaine qu’il préfère les hommes. Cet homme n’en est pas moins un homme, avec tout le tact qui caractérise ce genre.
Il est bien sûr au courant de ma maladie, vu les multiples ordonnances qu’il m’a fallu déjà prendre.

La semaine dernière il avait déjà évoqué qu’il avait une histoire intéressante à ce propos concernant une jeune femme qui a eu une ablation… Aujourd’hui il a précisé, accrochez vous :
Elle, c’était grave car elle était jeune et n’avait pas encore de mari… Elle en était devenue incasable voyez vous parce que, précise t-il, les hommes n’aiment pas les femmes MOCHES. Vous, ajoute t-il, ce n’est pas grave, vous êtes déjà mariée et avez 3 enfants alors…

Je suis mesquine quand même alors je demande…. Est ce que cela veut dire que je n’ai pas intérêt à lâcher mon homme parce que je ne pourrais pas me recaser ? Hummmm ?
Lui, un peu emmerdé, s’emmêle, enfin quoi quand même, les hommes préfèrent les belles femmes, c’est physique, c’est connu hein, non ?

J’ai souris… A ce moment là j’ai pensé que quand même, cela sous entendais que jusqu’ici il me trouvais pas mal, ce n’est que à partir de la semaine prochaine que je serais moche. Je suis sortie en me disant que heureusement qu’il préfère les hommes en fait… Et puis je me suis rappelée la petite phrase de mon Chum adoré il y a 15 jours de cela… « Vaudra mieux faire la reconstruction parce que s’il m’arrivait malheur tu aurais du mal à retrouver quelqu'un… ». Sous entendu quand même que pour lui cela ne change rien mais pour les autres hommes… Le pire c’est qu’il a peut être raison sur ses compères 

Messieurs quelques petites précisions :
- D’une part si votre regard portait un peu plus haut vous vous rendriez compte que je ne vais pas être défigurée.
- D’autre part, l’existence d’une femme ne s’arrête pas à trouver ou non un mari, surtout si c’est pour s’attacher un boulet qui ne regardera que son apparence physique.
- D'autre part encore nous vieillissons tous et nos corps se flétrissent, enfin je le souhaite, moi, vieillir, donc autant s’attacher à des repères plus stables que ces critères de beauté sacralisant une jeunesse sans plis…
- Enfin je ne suis pas attirée par les hommes futiles, cela m'est donc égal qui ne bavent plus sur moi, ils ne sont pas dans ma mare de toutes façons.
- Pour finir je citerais Jeanne Calmant « Je n’ai qu’une seule ride, c’est celle sur laquelle je m’assied ! ».

jeudi 6 décembre 2007

Attention c’est contagieux !


Et en plus je ne suis peut être pas la plus atteinte par cette ruée vers le soleil, regardez ce que Chum à fait dans la pièce pendant que je vous écrivais le post précédent…
Bon excusez moi mais je vous laisse pour aller à la plage ! ;-D

Poulet Yassa


Tout va bien, donc ma petite famille à pu déguster ce soir un super poulet Yassa et j’en ai congelé pour les mauvais jours. Ben oui, depuis que je me suis mise dans la tête que ENFIN je vais retourner au soleil, j’enchaîne les plats ensoleillés… Tajine, Ratatouille, Poulet Yassa… Et hier j’ai invité les copines de mes puces et on a fait des biscuits de Noël que les enfants ont découpé avec les emporte pièce puis « peints » avec un mélange sucre glace, colorants alimentaires ! Je ne vous dit pas le bazar, mais les enfants, y compris le petiot se sont bien amusés et régalés.
L’opération arrive à grand pas… Je rentre à l’hôpital mardi prochain…
En attendant je m’occupe, projets de mon association (ASE), articles en souffrance, courses de Noël, réparations de la voiture, travaux dans la maison, les enfants bien sûr et enfin recommencer 2 fois le dossier de prise en charge 100% de la sécu… Bâ oui, la première fois il était complet mais ils n’étaient pas sûrs que mes papiers soient vrais (sans précisions) donc ils me renvoient TOUT y compris les courriers, vraiment tout mon dossier et me demandent les originaux, genre allez envoyer les originaux de vos fiches de paye par la poste… Sont sympa, ils ne payent pas le courrier au poids eux..
Allez savoir pourquoi je me sens encore fatiguée.
Fatiguée mais ravie… Je vais retourner vivre au SOLEIL la la laaaaaa !

Poulet Yassa
1 kg oignons
1 kg citrons verts (ou citrons jaunes + vert)
1 poulet fermier (QUI A BIEN COURRU)
Sel, poivre, piment (pas trop pour les non habitués), cube maggi

La veille :
Couper le poulet en morceaux et le faire macérer toute la nuit avec le jus des citrons, les oignons émincés, le piment coupé en morceaux, le sel et le poivre 1 ou 2 cubes maggi. (les cubes sont facultatifs).
Jour J:
Egoutter les morceaux de poulet et les faire griller de tous les côtés à feu vif (saisir) puis les mettre avec le jus dans une marmite. Normalement au grill mais sinon à la poêle avec de l’huile.
Faire griller idem les oignons égouttés.

Tout mettre dans la marmite, couvrir d’eau (légèrement).
Laisser cuire 1 à 2 heures à feu doux.

Servir avec du riz blanc.

Si vous me faites confiance, doublez les proportions parce que peut être que vous voudrez en congeler une partie…

Recette du Poulet Yassa


Tout va bien, donc ma petite famille à pu déguster ce soir un super poulet Yassa et j’en ai congelé pour les mauvais jours. Ben oui, depuis que je me suis mise dans la tête que ENFIN je vais retourner au soleil, j’enchaîne les plats ensoleillés… Tajine, Ratatouille, Poulet Yassa… Et hier j’ai invité les copines de mes puces et on a fait des biscuits de Noël que les enfants ont découpé avec les emporte pièce puis « peints » avec un mélange sucre glace, colorants alimentaires ! Je ne vous dit pas le bazar, mais les enfants, y compris le petiot se sont bien amusés et régalés.
L’opération arrive à grand pas… Je rentre à l’hôpital mardi prochain…
En attendant je m’occupe, projets de mon association (ASE), articles en souffrance, courses de Noël, réparations de la voiture, travaux dans la maison, les enfants bien sûr et enfin recommencer 2 fois le dossier de prise en charge 100% de la sécu… Bâ oui, la première fois il était complet mais ils n’étaient pas sûrs que mes papiers soient vrais (sans précisions) donc ils me renvoient TOUT y compris les courriers, vraiment tout mon dossier et me demandent les originaux, genre allez envoyer les originaux de vos fiches de paye par la poste… Sont sympa, ils ne payent pas le courrier au poids eux..
Allez savoir pourquoi je me sens encore fatiguée.
Fatiguée mais ravie… Je vais retourner vivre au SOLEIL la la laaaaaa !


Recette du (fameux) Poulet Yassa !

1 kg oignons
1 kg citrons verts (ou citrons jaunes + vert)
1 poulet fermier (QUI A BIEN COURRU)
Sel, poivre, piment (pas trop pour les non habitués), cube maggi

La veille:
Couper le poulet en morceaux et le faire macérer toute la nuit avec le jus des citrons, les oignons émincés, le piment coupé en morceaux, le sel et le poivre 1 ou 2 cubes maggi. (les cubes sont facultatifs).

Jour J:
Egoutter les morceaux de poulet et les faire griller de tous les côtés à feu vif (saisir) puis les mettre avec le jus dans une marmite. Normalement au grill mais sinon à la poêle avec de l’huile.
Faire griller idem les oignons égouttés.

Tout mettre dans la marmite, couvrir d’eau (légèrement).
Laisser cuire 1 à 2 heures à feu doux.

Servir avec du riz blanc.

Si vous me faites confiance, doublez les proportions parce que peut être que vous voudrez en congeler une partie…

mardi 4 décembre 2007

Oh oui, le soleil

C'etait une super soirée. Tellement bien que, occupée à rire et raconter des bêtises je n'ai pas dis que le matin même la radiologue avait demandé une biopsie sur l'autre sein... Que la gynéco pense que l'ablation de l'autre côté est plus que probable à présent, que tous disent qu'on attends de savoir ce qu'il en sera sur les autres organes.
Et lundi matin nous avons retrouvé notre véhicule avec le phare (côté trottoir) arraché et le pneu crevé du même côté. Violence gratuite de gens méchants...

Dans tout cela une énnnorme envie que le cauchemard s'arrête et une lumière dans un "si ça s'arrange on change de vie, on pars au soleil" lancé à la volée. Oh oui, le soleil.