dimanche 28 février 2010

Tremblement de Terre et Tsunami au Chili

Et zut. Difficile d'avoir des nouvelles, à la fois de nos amis dans le sud (pile dans la région concernée) et des stagiaires de mon Association (ASE) qui sont dans le nord mais avec des communications difficiles. Il y a des aller-retour sur Santiago, zut, j'espère que personne n'est coincé.

Nous attendons des nouvelles de notre ami scientifique, sa femme et ses 3 enfants à Talca...

Tremblement de Terre et Tsunami au Chili

Et zut. Difficile d'avoir des nouvelles, à la fois de nos amis dans le sud (pile dans la région concernée) et des stagiaires de l'Association (ASE) qui sont dans le nord mais avec des communications difficiles. Il y a des aller-retour sur Santiago, zut, j'espère que personne n'est coincé.

Nous attendons des nouvelles de notre ami scientifique, sa femme et ses 3 enfants à Talca...

mercredi 24 février 2010

Spécial pour mon chum


Un post spécial pour le Chum sur l'hôtel de la Pierre de Lisse sur le blog de ellestfollecellela ...

Hôtel de la Pierre de Lisse



C'est un post spécial pour le Chum ;-)



Mon chéri, nous avons ÉNORMÉMENT pensé à toi. Les enfants ont adoré la Pierre de Lisse, ils ouvraient des grands yeux en posant des tas de questions sur notre mariage et sur comment on avait décidé d'aller faire la fête dans ce campement de brousse de la Pierre de Lisse.

Baba, le propriétaire, nous a reçu comme des rois, en tant que SES clients fétiches, ceux qui, les premiers, ont osé entrainer le grand monde Dakarois dans ce campement de brousse qui n'avait qu'un groupe électrogène et dont l'électricité n'était pas finie.
Et de leur raconter comment, quand le groupe électrogène n'a plus eu de gasoil, on a fini la nuit au Tam-Tam, comment une partie des invités se sont amusés à essayer de déterrer les voitures qui étaient restées enterrées dans la boue du guet.
Comment on a fait un tour en charrette, décorée de bougainvilliers par nos amis. Ben tiens, ils ont gardé l'idée du tour en charrette mais c'est du grand luxe maintenant ;-)
Nous avions pris le bain de minuit sans trop oser s'avancer dans les rouleaux dangereux de cette plage de sable fin.

Maintenant on pourrait le faire dans la grande piscine où les enfants ont joué jusqu'à avoir les doigts fripés. Ils se sont fait des amis là bas en un clin d'œil, et à Dakar aussi, ils sont inséparables avec la petite voisine.
J'ai eu des questions insidieuses du genre "Maman, c'est trop bien ici, tu avais trop de chance d'habiter ici... et pourquoi nous on doit habiter à .... ?". Ou des débuts de rébellion "on ne va pas retourner en France, on reste ici et c'est Papa qui vient on partira pour le tour du monde d'ici !".
Tu me connais, j'ai géré avec humour...
A la Pierre de Lisse j'ai dit à Baba que je voulais prendre des actions dans son hôtel, je crois qu'il a pensé que je rigolais...
Nous avons fait la sieste sous les filaos où une colonie de Tisserins Gendarmes avait installé des centaines de nids.

Un des nids était tombé, il était vide et sec, je l'ai ramassé pour montrer aux enfants (et à leurs camarades) comment ces animaux arrivaient à tisser des constructions incroyables, ils étaient fascinée et tu vois, ils ont des bons réflexes car ensuite ils voulaient tous qu'on raccroche le nid dans les branches (même si je leur avait dit que c'était inutile) aucun d'entre eux n'à même pensé à vouloir garder le nid en souvenir...

Nous avons joué avec les grue couronnées de l'hôtel, fait des châteaux de sable sur la plage, fait la connaissance d'autres vacanciers et Titi a même accepté de mettre la tête sous l'eau...









mardi 23 février 2010

Une journée dans la réserve de Bandia

Je profite d'une soirée tranquille pour raconter un peu cette merveilleuse journée passée dans la réserve de Bandia. (N'oubliez pas que vous pouvez cliquer sur les photos pour agrandir).

Comment dire...
C'était merveilleux !
Nous sommes arrivés très tôt, à 7 heure devant l'entrée de la réserve, nous étions les premiers. Le guide qui avait sa petite idée d'où se trouvaient les gros animaux nous a entrainé dans la brousse avec le 4X4.
Le premier que nous avons croisé fut ce magnifique Hippotrague qu'ils appellent "Antilope Cheval". C'était une formidable ouverture, car les enfants qui sont fan des "Barbapapa autour du monde" avaient retenu le passage sur l'Hippotrague, et là ça faisait vraiment "aventure" (oui je sais on a les références qu'on peut ;-)).

Le guide était pressé de nous montrer les gros animaux "phares" du parc, aussi il a foncé vers les girafes. Magnifiques, évidemment. Ca a surtout impressionné le Titi, il hésiterait presque à prendre la girafe pour "animal préféré" à la place de son éléphant fétiche !



Nous avons rencontré au passage ces Elans du Cap. Le bonheur complet, le troupeau a traversé au galop devant la voiture, devant mon objectif, puis s'est arrêté tranquillement. Un face à face émouvant.
 





Le guide s'est mis ensuite en quête des Rhinocéros. Là j'ai commencé à râler. Nous rencontrions pleins d'oiseaux magnifiques, et vous savez ma passion pour ces animaux, mais ils ne semblaient présenter aucun intérêt... J'ai rongé mon frein et attendu qu'ils se soient gavés des "gros" pour avoir ma ration ;-)
Alors bien sûr, à force de les chercher nous avons fini par rencontrer les Rhinocéros. Tellement qu'ils ont traversé au niveau de ma portière et j'étais tellement absorbée par mes photos que je n'ai réalisé que bien plus tard que l'animal était passé à moins de 2 mètres de moi vitre ouverte...
Bon, j'ai constaté qu'il y avait un très gros progrès, la dernière fois que j'étais venue ils avaient quand même fait descendre les enfants de la voiture devant les Rhinos...
Les Rhinocéros sont beaux, évidemment. Comment imaginer le massacre pour des croyances idiotes liées au besoin de virilité des hommes...
Des fois je me dit que quand les femmes cesseront d'être attirées par les brutes sous couvert de "virilité", on aura fait un gros progrès...



A côté des Rhinos il y avait les Autruches.

Les enfants ont été les premiers à me montrer les autruchons. Quel camouflage, vous les auriez repéré vous ?

Puis les trois petits sont partis sagement en suivant leur mère de près...





Il y avait des buffles, nous avons vu les buffles.
Difficile de les rater, ils ne craignent personne et nous regardent, indolents, j'aurais pu compter avec mon zoom les tiques sur leur dos.


Et en face des buffles, une apparition furtive, la gracieuse et timide gazelle impala accompagnée de son aigrette pique bœuf.




Ensuite nous avons longuement erré à la recherche désespérée des Zèbres... Que  nous avons trouvé bien sûr et tout le monde a pu s'extasier.

Le guide prétendait nous amener au restaurant ensuite.
J'ai ouvert mon plus grand sourire : "Maintenant qu'on a vu les gros animaux, on va peut être enfin pouvoir s'arrêter pour les oiseaux hummmm ?". Je précise que nous étions avec notre propre 4X4 et que c'était le Papi qui conduisait...
Alors ils ont cédé, de bonne grâce et avec le sourire, ils m'ont offert "mes oiseaux".
J'espérais très fort (et à voix haute) arriver à photographier Un Calao à bec rouge et un Merle Métallique.


Et là, miracle, juste au bord de la piste, un superbe Rollier d'Abyssinie !
Magnifique, il a posé pour nous! Les enfants en sont restés bouche bée, ils ont dit ensuite que c'était le plus bel oiseaux qu'ils avaient jamais vu (mais bon, ils disent ça à chaque fois ;-)).
Maé raconte à qui veut l'entendre que son camouflage à lui, c'est le ciel azuré !

J'étais descendue de la voiture, à quelques mètres de lui, il m'a laissé le prendre au Zoom sous toutes les coutures :-)

Et là ma puce Maé me tapes sur l'épaule et me dit "Maman, regardes" !
sur la branche au dessus MON Calao me regardait goguenard...

Clic, clic et reclic.

Et puis, les pintades, clic clic clic, ben oui c'est commun, et alors ?


Les phacochères aussi y ont eu droit, clic et re-clic et juste à côté d'eux, dans la lumière du soleil, des reflets bleu-vert argentés uniques, mais oui, des MERLES METALLIQUES !


Waouu ! Et reclic clic clic, ah, tiens, il me regardes d'un sale œil lui..










Après ça, nous avons bien voulu aller au restaurant de la réserve. Le restaurant est juste au dessus de l'étang des crocodiles (pour les touristes récalcitrants) et à côté des tortues géantes de terre.
Sam à adoré ces grosses tortues indolentes. Je les ai invités à caresser la carapace épaisse, je leur ai raconté que, petite j'en avait une dans mon jardin (que nous avions sauvée et soignée et qui est partie ensuite se marier dans un parc et à eu des petits), enfin "elle" c'était un mâle), qu'elle était tellement grosse que je pouvais monter dessus et qu'elle avait sans sourciller. Bien sûr je leur ait dit aussi que maintenant, devenue adulte, je ne voudrais plus qu'on s'amuse à monter sur les tortues, que c'était juste pour leur expliquer à quel point la carapace est solide et la force qu'elles ont.
Ces tortues là de Bandia, viennent de donner des petits et ça m'a fait très plaisir de l'apprendre :-)

Le restaurant attire toute sortes d'animaux à commencer par les singes Vervet qui ont pris l'habitude d'y piquer du pain et des fruits, enfin "piquer", j'exagère, ils viennent gentiment demander et peu de gens résistent. Moi avec mes principes de "non nourrissage des animaux sauvages" je ne faisais pas le poids.



Aller, je vais finir avec ce magnifique Héron Cendré qui est longuement venu observer les crocodiles et ce tout dernier-ci, ben, je n'ai pas réussit à l'identifier !!! Vous m'aidez ?


Nb. Les photos sont réduites à 30% ce qui diminue leur qualité, si les zamis du web en veulent une pour usage privé, familial, no problemo, envoyez moi un mail ;-)

Zèbres et girafes

A la demande du Papa, voici quelques images de la rencontre avec ces animaux fabuleux...
Si un jour vous venez au Sénégal, je vous conseille d'aller dans la réserve de Bandia (entre autre), imaginez, vos enfants, dans la brousse en pleine forêt de Baobabs, et devant eux, des girafes superbes, immenses. Des regards qui se croisent, un amour pour la nature sauvage qui jamais ne s'éteindra...

lundi 22 février 2010

Mais tant de beautée ne peut qu'émouvoir

Un tout petit apperçu de ces derniers jours car je dois m'occuper des enfants.
Nous avons laissé pour quelques jours les pauvres cousins - cousines, absolument TOUS malades ces temps-ci et avons quitté Dakar pour la réserve de Bandia et l'hôtel de la Pierre de Lisse (très célèbre car c'est celui où je me suis mariée).
Le temps de quelques rencontres inoubliables. Les puces n'ont pas eu le temps de vous écrire un réçit, elles préfèrent d'abord l'écrire, l'une sur son journal intime, l'autre sur son carnet de voyage, alors, vous devrez attendre ;-)
A bientôt :-)

vendredi 19 février 2010

Ce qu'il faut dire aussi sur Dakar

Jusqu'ici, je ne vous ai montré que les bons côtés des choses, mais avant que vous ne vous précipitiez à venir vivre ici il me faut vous raconter le reste aussi...
La misère omniprésente à Dakar, avec des mendiants partout, des enfants envoyés mendier dans la rue qui sont battus s'ils ne ramènent pas d'argent, la saleté permanente, pas seulement la poussière, due au vent de sable (qui me donne de l'asthme) mais aussi les égouts cassés qui se déversent dans la rue... Sinon c'est dans la mer qu'ils aboutissent normalement :-(
La pollution des usines, des produits toxiques employés sans aucune précaution par des ouvriers à l'espérance de vie réduite, les maladies diverses, le paludisme le choléra, les méningites etc. qui réduisent l'espérance de vie ici à 55 ans.
Il y a une telle densité de population ici que ça en est oppressant, surtout quand on connaît la rapidité et l'extrême violence des mouvements de foule ici.
Vous êtes sollicités en permanence, par les mendiants, par les petits marchant ambulants. Pas forcément sympathiques, un d'entre eux d'ailleurs, m'a fait un geste de menace extrêmement violent et agressif quand il a vu que je prenait une photo, même pas de lui mais de la circulation devant moi (il a fait le geste de me découper à la machette, ce qui est très significatif quand on sait que c'est ce qui est arrivé en 88_89 aux Mauritaniens de Dakar, j'étais adolescente à Dakar à cette époque et ces meurtres m'ont marquée).
J'ai année après année la sensation d'une montée du racisme mais je ne me sens pas la liberté d'en parler sur internet.
Voyez aussi la situation de ces femmes sur la photo, ce sont des maliennes, venues à Dakar vendre des objets au marché. Elles vivent toute une partie de l'année dans la rue, avec leur famille, elles ont installé leur cuisine au milieu des déchets, pour prendre la photo j'ai attendu que l'homme qui était venu pisser sur le mur derrière elles parte... Les enfants jouent littéralement dans les ordures et les égouts, au milieu des chiens errants...
Moi je n'ai jamais pu m'habituer à cela.

mercredi 17 février 2010

Séquence Ornithologie du Sénégal _ 1

Avec les puces, nous avons essayé d'identifier quelques unes de nos photos.
Voici le résultat de nos premiers essais...


Juste au dessus de nos têtes, tous les soirs, des milliers de Milans Noirs à bec Jaune cherchent des charognes et détritus au dessus de La ville...

(Cliquez sur les images pour les agrandir)


La semaine dernière, dans le Siné_Saloum, et aussi sur la côte rocheuse de Dakar, nous avons observé des Cormorans Africains (Phalacrocorax Africanus).


Enfin pour terminer cette séquence, une image un peu floue d'Aigrettes des récifs (Egretta Gularis) à côté du Pélican Gris.