mardi 18 décembre 2007

J-1 : La rencontre

J –1 avant l’opération, premier jour à l’hôpital.
Je rentre dans une chambre double très claire, les murs sont tapissés d’un papier peint bleu clair, le plafond est peint en blanc, on m’installe côté couloir à côté du placard dont les portes sont peintes en bleu foncé. Oui, j’ai eu le temps d’examiner chaque détails de cette chambre durant mon séjours. Il n’y a pas de tableaux aux murs, la fenêtre donne sur l’ENS.
Le lit d’à côté est occupé, une dame est là avec sa famille qui lui tient compagnie. Me voyant arriver elle me sourit et entame directement la conversation. Je la regarde et lui parles, j’ai ce déclic rare qui annonce que cette personne que je ne connais pas encore va devenir une amie.
Pour l’instant je suis seule, ma petite famille arrivera ensuite (j’ai souhaité arriver seule pour ne pas que mes enfants s’impatientent et « animent » exagérément le couloir), je suis un peu gênée j’ai peur de déranger.
Mon beau frère m’appelles… Mon mari est en panne aux portes de paris, il a les 3 enfants et ma mère avec lui, dans le stress de la journée, il a en partant mis de l’essence dans la voiture… c’est un diesel.
Oups
Ils vont rester bloqués assez longtemps, la voiture va être emportée à un dépôt et eux auront du mal à trouver un taxis.
Fin de l’après midi, ils arrivent… Les enfants sont surexcités, Titi (2 ans je rappelles) court partout comme un feu follet. Je leur avait apporté des petits cadeaux, cela détourne l’excitation quelques instants, les bisous seront rapides…
Ils partent. Je me retrouve seule avec ma voisine, « M ».
« M » à quelques années de plus que moi, je pense, il m’est toujours très difficile d ‘évaluer l’âge des autres, mais ses enfants sont grands en tout cas. Nous parlons, nous parlons longtemps, jusqu’à 11h du soir ! Nous rions beaucoup, c’est une très heureuse rencontre.
Tout va bien, je me suis faite une copine, le personnel est adorable, je suis prête pour affronter ce qui m’attends.
M me prévient, « tu vas voir la nourriture, c’est infecte ». Effectivement… le soir on me sert des blettes cuites à l’eau avec un goût chimique étrange et une poire pas assez mure et gelée, de la soupe atroce. Je ne mange que le pain et le fromage…
Le lendemain matin pas de petit déjeuner, je descends au bloc vers 10h.

5 commentaires:

  1. la nourriture est infecte dans les hopitaux et cliniques peut-être pour que personne ne soit tenté de rester plus longtemps que nécessaire ?
    (l'ENS c'est bien ce que je crois ? t'étais au coeur du quartier latin ?)

    RépondreSupprimer
  2. Oui, l'Institut Curie est juste en face d'une partie des locaux de l'Ecole Normale Superieure (je traduit pour les autres ;-)
    J'adore ce quartier où j'ai habité un moment mais cette fois ci point de ballades...

    RépondreSupprimer
  3. merci pour la traduction, j'en étais à l'école nationale de soignants :-D

    c'est un peu light hein comme billet je trouve, vivement la suite !

    RépondreSupprimer
  4. La prochaine fois il faudrais que je me fasse livrer la nourriture par un des petits restaux du coin !

    RépondreSupprimer
  5. Lors de mes hospitalisations (pas si nombreuses que ça quand même), j'ai toujours eu droit à des petits plats très sympa (c'était à Marseille et à Montréal) ... visiblement à Paris, la bonne bouffe n'est pas leur truc lol

    RépondreSupprimer