mercredi 17 octobre 2007

On attends, on attends, on attends

Journée tranquille avec mes 3 loupiots.
Hier j’ai parlé individuellement avec mes filles, je n’hésiterai pas, bien évidemment, à demander à une collègue de les prendre si c’était nécessaire. Pas dans le cadre de l’hôpital par contre, cela risquerais de favoriser une association «hopital-angoisse». Mais pour l’instant c’est surtout mon comportement inhabituel qui a inquiété Sam. Il est très rare que je crie… C’est à moi de trouver un moyen de soulever la soupape sans peser sur mes enfants qui sont trop jeunes pour comprendre.
Sam (encore) nous a surpris en parlant au téléphone à sa Tata (ma sœur) elle lui a dit que nous avions besoin de ses Mamies… Perspicace pour le moins. Mais pour le moment, le temps est suspendu, nous attendons le nouveau verdict de l’anapath.
Alors en attendant je bosse... J'avance ma création d'entreprise, je décroche des promesses de contrats (si, champagne!).

7 commentaires:

  1. Bravo pour les contrats :) Sinon, on va se serrer les coudes, mauvaise période en ce moment il faut croire. Mais après la pluie le beau temps alors on garde le sourire. Bises à tous.

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  2. dans cette foutue maladie le mental compte plus que tout alors avoir la patate comme tu as avant même de savoir si... bah rien qu'avec ça c'est toi la plus forte.
    bon courage et tiens nous au courant.

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  3. Les enfants, c'est perspicace, pour le moins, c'est vrai... Donc autant leur expliquer, avec des mots adaptés, ce que maman traverse et pourquoi elle a un comportement pour le moins inhabituel. Tu as raison. Sinon, les enfants, le boulot, le quotidien... tirent en avant. Et je suis confiante, Tili, tu vas traverser cette mauvaise période en gagnante, tu as assez de "niaque" pour ça. Courage et bises

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  4. Les enfants comprennent tout, sans qu'on leur disent rien. Ils sont incroyables...

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  5. Nous leur avons expliqué avec des mots pesés, sans mensonges mais avec quelques omissions. Je leur ait dit que j'aurai une opération et que ce sera sans doute fini ensuite.

    Il est probable que le plus mauvais moment à passer soit celui-ci, le temps de l'incertitude. Celui ou on sait qu'il va y avoir une opération mais où on ignore si elle résoudra tout. Celui où on abaisse ses ambitions et où n'avoir "rien" sera de n'avoir "rien d'autre que l'ablation"...

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  6. Bon courage, encore une fois, et je t'envoie aussi tout mon optimisme qui te fera toujours regarder vers la lumiere meme si tu as l'impression que c'est la nuit noire autour de toi. Crois en ton pouvoir de guerison, soit forte pour cette operation et essaie de prendre la juste distance pour aussi continuer a vivre normalement.

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  7. Beaucoup d'événements à gérer que vous faites avec brio, chapeau et continuez à vous raconter car de concernée par la maladie vous devenez soutien pour celles et ceux qui vous lisent .

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