lundi 22 octobre 2007

Des nouvelles

Elles sont mauvaises.

13 commentaires:

  1. Ah, Tili, je rage !!! Dis-nous en plus, quand tu le voudras, non qu'on soit méchamment curieuses, mais pour qu'on puisse t'aider un minuscule chouïa, te réconforter comme on peut.
    Courage, ma belle, courage !!!
    Plein de becs et de hugs

    RépondreSupprimer
  2. Il n'y a malheureusement pas grand chose à dire. C'est une tumeur infiltrante. Le train se met en marche pour essayer de stopper ça... Je vais me faire opérer à l'Institut Curie. Malheureusement les delais pour rencontrer le chirurgien qui me paraissaient bon la semaine derniere (le 7 nov) me paraissent à present désespérément longs, mais ils sont surcharges...
    Vous saviez ? J'ai 37 ans, la première chose qui me vient à l'esprit c'est "et mes enfants?"

    RépondreSupprimer
  3. Prends les choses les unes après les autres, comme elles viennent. Et gères les de la même façon, petit à petit. Ne te projètes pas; fais au quotidien. Et tu verras, ça ira.

    RépondreSupprimer
  4. je suis désolée Tili, mais je suis sûre que ce n'est qu'une mauvaise passe.

    Comme dit Daphné : Vis au jour le jour, ne regarde pas au lendemain et puise toute l'énergie dont tu vas avoir besoin dans ton entourage.

    Je t'envoie un train avec des centaines de wagons d'ondes positives...

    RépondreSupprimer
  5. Décidément Tili, nous nous suivons alors on se serre les coudes : aujourd'hui écho de la thyroïde pour moi et c'est assez cata :-( Alors, on va se battre pour nous, pour nos enfants et pour nos chums ok ? Je pense à toi très très très fort. Bisous.

    RépondreSupprimer
  6. Merci à toutes,
    Steph... Veux tu venir à Paris ? Je t'écris...

    Là, c'est la période noire. Mais je la pense nécessaire. Le moment où des choses doivent êtres dites, celui où moi j'ai besoin de regarder le pire et de savoir si mon homme saura préserver nos enfants, si ma famille et mes amis l'aideront si moi je...
    Je n'ai pas peur de la dépression. Je me connais, je me fais confiance. Peut être que cela parait bizarre mais je ne veux pas fuir ce moment de tristesse je pense que c'est une étape nécessaire à mon combat et à ma reconstruction et puis je préfère que cette étape se passe maintenant plutôt que quand j'aurai mal avec la chimio et l'ablation.
    Bien sur je verrai des collègues, je parlerai, je prendrais tout ce qui peut m'aider, mais je ne fuirai pas ma peur et celle des autres, je préfère l'affronter, pleurer, crier, écrire, ou finir régressivement le pot de crème de marron devant un navet, comme ce soir...

    RépondreSupprimer
  7. ce n'est pas Cathy, c'est seulement son poste de travail. Cathy est occupée elle aussi a une construction en cours.
    Bien sûr que ta famille sera là, présente, unie, te soutenant et soutenant les tiens. Je serai bien surprise que ta maman ne soit pas à tes côtés pour le moral et pour la maisonnée, que ton papa ne fasse pas tout ce qui est nécessaire pour que tu ne manques de rien et que tu puisses avoir ta maman prés de toi, que tes soeurs ne t'envoient pas des montagnes d'ondes et pensés positives.
    Et tous tes amis qui vont te donner le meilleur d'eux-mêmes.
    La maladie est une initiation. Les gens se reconnaissent entr'eux et ils ont tous beaucoup appris. Tu en sortiras grandie, et belle.
    Plein de bisous affectueux.
    Lynx africain.

    RépondreSupprimer
  8. En tout cas, Tili, je te dis à bientôt virtuellement ici, sur mon blog, via webcam ou clavardage, ou encore à Paris ! Des milliers de baisers. :-D

    RépondreSupprimer
  9. Prendre les choses les unes après les autres, comme le suggère Daphnénuphar, c'est la sagesse même. Mais l'être humain en est-il seulement capable ? Difficile de s'empêcher de se projeter. Difficile d'éviter ces étapes où le noir lutte avec le gris. Tu sembles bien le comprendre, Tili, qui ne refuses pas ta tristesse, et tous ces sentiments qui ont besoin de sortir. Vivre les émotions intensément au moment où elles se manifestent, ne pas essayer de les repousser, c'est vital, selon moi.

    Ton chum et tes enfants, tes amis, ta famille au sens large sera là pour toi, tu le sais, n'est-ce pas ? N'hésite pas à demander de l'aide, à empoigner ton téléphone, à pleurer ta détresse, les épaules des autres sont aussi là pour ça.

    Mais ta sollicitude pour l'"après", même si nous sommes très confiantes pour toi, est humaine.

    Je te confierais que quand j'ai appris ma maladie, j'ai demandé des choses déraisonnables à mon mari. Il a eu la sagesse de tout accepter, j'avais besoin de ça.

    Courage, Tili, un pas et un pas... te sortiront du tunnel.

    Bises

    RépondreSupprimer
  10. Je suis très triste de lire ce mal qui te ronge, tes peurs légitimes et tes angoisses...tout ce que je peux te dire c'est que la vie m'a appris : "Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort"

    Tu seras plus forte...Je t'embrasse !

    RépondreSupprimer
  11. Tu n'as rien à perdre à espérer, et à te saisir de tout ce qu'il y a de bon dans la vie. D'autant plus que le moral compte beaucoup pour le succès du traitement. Et le 7 novembre, c'est bientôt.

    RépondreSupprimer
  12. Venue aux nouvelles , je découvre qu'elles ne sont pas bonnes .
    Je conditionne un paquet de pensées positives à consommer en cas de besoin pour que cette épreuve soit de courte durée.

    RépondreSupprimer
  13. "Vous saviez ? J'ai 37 ans, la première chose qui me vient à l'esprit c'est "et mes enfants?"

    Tes enfants sont la et ils ont besoin de toi aujourd'hui alors ne pense pas a demain. Essaie d'amplifier tout ce qui est positif et de minimiser le negatif, et vis au jour le jour, a 100%, mais ne te laisse pas glisser dans la depression.
    Reste lucide, tu es scientifique, tu as des cartes en mains et tu vas les jouer les unes apres les autres (ablation, chimio), et puis tu vas esperer, y croire et continuer de vivre pour toi et tes proches.
    Courage, je t'envoie plein d'ondes positives et sereines, pour que tu crois en ta capacite de guerison.
    Bises.

    RépondreSupprimer