jeudi 5 avril 2007

contraception hormonale, humeur, comportement et libido...

Un sujet qui dérange...
Je me dis qu'un jour j'aborderai un sujet qui dérange... la contraception hormonale et son influence sur le comportement des femmes...
Car, quand même, comment peut on modifier le comportement, l'humeur, la libido de millions de femmes sans les en informer ?
J'ai eu moi même affaire à un gynéco qui a prétendu devant moi que les hormones prises pour la contraception n'avaient aucune influence sur le comportement, qu'elles ne "pénétraient" pas dans le cerveau... Je lui ai demandé par quel miracle ? Il me dit "maintenant elles sont microdosées". Je lui réponds "et alors ? Ca veut dire quoi ? Elles doivent nécessairement être suffisamment dosées pour contrer le cycle normal non ?" Silence du prévenu... Puis il me demande ma profession "chercheuse, justement sur le fonctionnement cérébral et le comportement intéressant non?".
Il me dit, "vous n'avez qu'à mettre un stérilet hormonal". Je lui dis "allons bon, beaucoup de femmes s'en plaignent car cela leur réduit leur libido à néant, cela dit, ça doit être efficace effectivement comme contraception, empêcher la libido... personnellement à choisir je préférerait un stérilet au cuivre". Il me dit "pas question ça provoque des hémorragies, non je vous prescrit un stérilet hormonal vos copines c'est psychologique ce qu'elles racontent, l'effet des hormones est uniquement local". Je réponds "non monsieur, il y a forcément un passage cérébral, de plus que pensez vous, que le psychologique flotte à coté du cerveau ? Quant à m'imposer un mode de contraception dont je ne veut manifestement pas est ce déontologiquement correcte? Si vous voulez me convaincre, donnez moi des arguments scientifiquement valables" Il me dit, "je vois, vous êtes une stressée..." je réponds en riant "je vois, vous êtes aussi très compétent en psychologie… vous avez fait des études de psycho ? »… Le monsieur m’a fait son ordonnance de stérilet hormonal sans plus rien dire, j’ai salué poliment, il ne m’a jamais revue.
Je pense personnellement que la variation de l’humeur en fonction du cycle hormonal est normale… Mais de nos jours, tout doit être sous contrôle chimique, y compris nos humeurs, y compris (aux EU) la vivacité des enfants… mais je m’égare, hum.

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Edit.
Ce texte a été lu un nombre considérable de fois. Comme je m'étais faite agressée dans les commentaires par un médecin, blessé dans son envie de toute puissance sur les femmes/patientes, je rajoute ici plusieurs liens sur des études scientifiques qui parlent des effets des hormones sur le comportement.

Sur le choix du partenaire sexuel:
Un article paru dans "science et avenir" : voici le résumé en français :
http://www.sciencesetavenir.fr/actualite/fondamental/20080813.OBS7284/attirance__genetique__et_contraception.html

Qui dit que des femmes sous pilule vont être plus attirées par des hommes aux odeurs génétiquement proches, contrairement aux femmes qui ne sont pas sous pilule qui choisissent des hommes génétiquement plus éloignés. Une hypothèse d'explication pourrait être que sous pilule la femme est plus proche du comportement de "gestation" donc va se rapprocher du groupe proche "protecteur".

Mais surtout la référence de l'article original par dans la revue scientifique "Proceedings of the Royal Sociaty" "MHC-correlated odeur préférences in humants and the use of oral contraceptives" S. Craig Roberts and coll., 2008. Proc. R. Soc B. 275, 2715-2722.

Pour la libido, les articles sur une possible relation entre les hormones sexuelles et le niveau d'intérêt sexuel sont pléthores. En gros on a une grande variabilité de la sensibilité des femmes à la prise d'hormones, certaines ayant un comportement sexuel "amélioré", d'autres "inhibé". De plus, comme dans tous les comportements complexes, (mais si, c'est complexe chez l'humain) on ne peut pas avoir de certitude bien que les expériences chez l'animal soient probantes. Une petite liste ?

Ott MA, Shew ML, Ofner S, Tu W, Fortenberry JD. The influence of hormonal
contraception on mood and sexual interest among adolescents. Arch Sex Behav. 2008. Aug;37(4):605-13.

Graham CA, Bancroft J, Doll HA, Greco T, Tanner A. Does oral
contraceptive-induced reduction in free testosterone adversely affect the
sexuality or mood of women? Psychoneuroendocrinology. 2007 Apr;32(3):246-55.

Davis AR, Castaño PM. Oral contraceptives and libido in women. Annu Rev Sex
Res. 2004;15:297-320. Review.

Enfin je ne rentrerai pas dans le sujet - trop douloureux pour moi- de la relation possible entre contraception orale et cancers hormonaux. Vous pouvez chercher vous même, il y a des choses que moi je m'interdit…

En conclusion: La pilule est une formidable méthode de contraception, mais cela n'interdit nullement une réflexion sur ses inconvénients et d'encourager à la recherche d'autres méthodes. Non, mais !

28 commentaires:

  1. Moi non plus il ne m'aurait jamais revu ton gynéco ... quel imbécile ! Pour ce qui est de la contraception, comme tu le dis c'est un sujet encore peu abordé dans les blogs.

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  2. Ben..., il n'y a qu'à voir combien l'humeur fluctue en fonction du cycle, même sans contraception, pour comprendre que les pilules, même microdosées, doivent aussi avoir un impact.

    Je déteste les gynécos qui imposent sans expliquer. J'ai aussi changé le mien, qui m'avait suivi pendant ma grossesse d'une façon assez peu professionnelle, je trouve. Il m'avait reproché d'être susceptible et moi je lui étais aussi rentré dans le lard. Je posais qpparemment trop de questions. Ben oui, ma grossesse m'intéressait et j'aime comprendre...

    Perso, je suis invivable à certaines périodes de mon cycle (hélas), et ma libido n'est pas vraiment régulière.

    Tu veux lancer une enquête, Tili ;o) ?

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  3. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  4. Pareil, il est con et je rouve que les gynecos ont cette facheuse tendance a nous manipuler selon leur convenances. C'est difficile de trouver le bon mode de contraception, moi je suis une decue du sterilet, le cuivre m'anemiait, les hormones me dereglaient tout (kystes, etc....) et quand j'ai voulut le faire retirer, il m'a fallut insister plusieurs fois, car a chaque fois elles ont essaye (les gynecos) de me convaincre que malgre tout (saignements inopines et kystes), c'etait un bon moyen, etc....
    Ma libido a d'abord baisse puis j'ai "travaille" a essaye de la faire remonter un peu et c'est bien revenu en fait.
    C'est pas simple comme sujet.
    Avec des cycles naturels, mes humeurs fluctuent enormement. C'est finalement sous pillule microdosee que je suis le moins derangee, mais ca reste un pis aller .

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  5. Oui c'est un sujet difficile.
    Je crois aussi que dès qu'on l'aborde cela provoque des craintes terribles du genre "qui c'est celle la qui vient remettre en cause la contraception et le bienfait pour les femmes etc etc".
    Non, je ne critique pas la contraception en tant que telle, je dis que les femmes, comme tous les patients d'ailleurs, ont droit à une information objective et complète.
    Personnellement je ne suis pas satisfaite:
    1) sur le plan de l'information qui m'a été donnée.
    2) Avec le fait de prendre des hormones, tant sur le plan de l'effet comportemental que sur celui de l'effet environnemental, je n'aborde pas les autres effets "médicaux" éventuels car je ne connais pas bien cette partie.
    J'aimerais en fait qu'un effort soit réalisé dans la recherche d'autres modes de contraception, y compris les contraceptions masculines évidemment.

    Moi aussi mon humeur varie avec les cycles naturels mais, sans me laisser aller à des excès évidemment, je le considère normal donc mon entourage le considère normal à présent aussi... Ca me permet d'avoir mon petit coup de geule une fois par mois, remettre quelques pendules à l'heure et on en rit ensuite quand on revient sur ce qui a été dit, généralement à table. Pour moi c'est aussi une sorte de soupape...
    Inversement mon chum peut repérer mon ovulation rien qu'à ma forte libido à ce moment là ;-), ça n'a pas que des inconvénients donc...

    Cela m'affole de voir qu'on donne des hormones à des toutes jeunes filles, qui n'ont même pas fini leur croissance cérébrale au nom de la liberté sexuelle, et souvent à l'insu des parents. Je pense que les enfants seraient mieux protégés des grossesses et des MST avec des préservatifs et une bonne information, quitte à prendre quelque chose en cas "d'accident", au moins on ne leur balancerait pas des hormones durant leur croissance, voir toute leur vie durant...

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  6. J'ai le même problème. J'aimerais un mode de contraception, mais refuse de prendre la pilule, je veux pas de stérilet non plus. A part le préservatif, il reste quoi ?

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  7. Triste constat, je n'en sais pas grand chose de plus :-0
    Voyons, il y a les gels spermicides... j'y suis allergique au dernier essai j'ai eu des brulures abominables, j'ai du entendre parler d'autres trucs je crois mais je ne sais plus trop. Allez cherchons ensemble les filles, ne me laissez pas pédaler dans la semoule seule avec cette difficile question ;-)
    Mais à propos des préservatifs, au moins certains permettent le temps d'une rigolade de rendre nos mecs brillants ! ;-) dites pas à mon chum que j'ai avoué ca ...

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  8. Ben autres choix qui demande des ajustement (car sinon peut etre cata): le diaphragme + spermicides et le preservatif feminin, mais personnellement dans les deux cas, ca ne le fait pas.
    Le pb des contraceptions masculines, c'est qu'a part dans le cas radical de la vasectomie (qui est definitive et que tres peu d'homme sont pret a subir), les autres moyens influent egalement sur la vigueur car les chercheurs n'ont pas encore reussit a discocier fertilite et "puissance" (par opposition avec impuissance) chez l'homme.
    C'est un sujet sensible qui reste ouvert.

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  9. il y a aussi la ligature des trompes chez la femme, mais pour une fois qu'elle est sure a 100% qu'elle ne veut plus d'autre enfants, ce qui n'est pas forcement facile a determiner (ca me rappelle mon sujet de philo au bac: "Peut on etre sur de ne pas se tromper?").

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  10. Oui enfin j'ai 21 ans alors la ligature des trompes hein... Le diaphragme pourrait être bien mais peu répandu et cher... :( Tenez-moi au courant si vous avez des infos hein !

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  11. Alors si on élimine les hormones et le DIU cuivre, qu'on veut un peu autre chose que les préservatifs, qu'on prends en compte que les autres méthodes (spermicide, le diaphragme,méthodes de comptage du cycle, ou de température, retrait...) sont peu efficaces ou peu appréciées ou carrément trop définitives (ligature) reste ?
    Au choix...
    1- "chéri et si tu t'occupais un peu de la contraception pour changer"!...
    2- "pas ce soir non plus, j'ai la migraine jusqu'à ma ménopause"
    3- Choisir un éjaculateur très précoce ou un impuissant..
    4- Utiliser perpétuellement une voie secondaire...
    5- "Quoiiiii encore un schtroumpf docteur mais c'est le 12ème!"

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  12. VOUS N ETES PAS QQN DE FACILE A VIVRE APPAREMMENT :votre conversation avec le gynéco montre une femme brutale,ironique,CASTRATRICE.En tant que médecin ,je ne vous voudrais comme patiente. Il ne vous a jamais revue et pour lui c'était tant mieux!!!!

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  13. Hum, ça vous chatouille ou ça vous gratouille ?! Visiblement c'est l'homme (européen) qui est plus mal à l'aise avec le sujet. En fait, en Amérique du Nord, ça n'embête pas du tout les hommes de s'occuper de la contraception et je ne parle pas que de l'utilisation du préservatif car ici la vasectomie est courante.

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  14. Ah ah Ah Teuf si en plus tu lui parles de vasectomie il va s'effuir en courant :-)
    Hé vous, le soit disant médecin qui intervient, est ce par vos insultes que vous montrez que VOUS vous n'avez pas les méchants défaults dont vous voudriez m'afubler ?
    Je peux vous renvoyer votre image en disant que si vos diagnostics sont aussi brutaux, ironiques, castrateurs que vos propos vous devez ignorer le sens du mot déontologie... mais je vous laisse le bénéfice du doute car je vois que vous êtes complètement passé à côté du message de mon texte.
    Il y a un certain paradoxe enfin à décréter qu'il est heureux que votre confrère ne m'ai plus revu et que vous n'auriez pas aimé avoir affaire à moi mais à venir jusqu'ici en faire part... Nous n'avons pas de relation "patient-médecin" à respecter vous n'êtes donc ici qu'un quidam comme les autres mais qui entre dans cette "maison" en disant qu'il ne veut pas entrer...

    A propos du récit il est brodé évidemment, je m'adresse a toutes celles qui ont eu à subir comme moi une contraception sans avoir le droit de donner son avis et de s'exprimer, justement devant des médecins brutaux. L'ironie nous permet ici de dépasser ces situations et cela fonctionne puisque nous nous exprimions librement ici. Cependant, si enfin nous trouvons ici un espace pour exprimer nos craintes, face aux hormones et notre émotion de nous être vues rabrouées, ce n'est pas pour qu'un liberticide vienne encore essayer de nous nous clouer le bec par sa brutalité et ses insultes.
    J'ajouterai que votre guerre de pouvoir entre médecins et patients ne me concerne pas, car heureusement les autres médecins rencontrés ont été ouverts et intelligents, eux.
    Votre attitude de vouloir à tout prix empécher des femmes de s'exprimer sur leur contraception est inadmissible, d'autant que si vous lisiez bien, au delà de la farce du texte c'est la question de la recherche sur le rôle des hormones dans le comportement qui est posée et l'information qui en est donnée. Si vous voulez débattre sur cette question de fond, vous êtes le bienvenu, mais en laissant sur le pas de la porte vos guerres de professions et vos insultes.

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  15. Trop fort ton post Tili !
    J'adore !!! Faut dire aussi que le distilbène m'a un peu fâchée avec les gynécos... Mais c'est vrai que les effets secondaires sont rarement pris en compte par les médecins et en tout cas, ils n'en avertissent qu'assez rarement leurs patient(e)s.
    Perso, j'aurais bien aimé qu'on me prévienne que je deviendrais limite infernale avec les traitements de stimulations ovariennes !!! En prime quand tu en parles, on te répond presque que tout est dans ta tête...
    Quant aux problèmes de contraceptions, étant contraceptive à moi toute seule, me voilà libérée d'un sujet d'engueulade avec les médecins !

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  16. Coucou Frat, que ça fait plaisir de te revoir par ici :-)
    Malheureusement tu n'es pas non plus libérée de l'effet comportemental des hormones...
    Je ne m'attendais pas, tu sais, en ouvrant cette discussion à ce qu'elle soit aussi animée, même si j'avais conscience de son caractère un peu tabou et de ma démarche un tantinet provocatrice ;-)

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  17. J'adore les pavés dans la mare !
    Donc tu as très bien fait de lancer ce sujet !
    Quand je suis passée au magazine de la santé de France 5, je ne me suis pas privée de relayer les idées développées par Brigitte Fanny Cohen dans son bouquin "Un bébé mais pas à tout prix" sur les moyens de production des hormones destinées aux femmes qui subissent des stimulations ovariennes (et leurs effets secondaires). Ce qu'elle dit dans son livre est tout bonnement stupéfiant ! Elle a posé des questions on ne peut plus intelligentes aux médecins qui la suivaient et n'a obtenues que des réponses très évasives...ce qui laissent supposer un certain bien fondé de ses questions... Voilà... maintenant toi et les lecteurs de ton blog connaissent aussi les raisons de mon silence sur le net... Mon problème est que je n'arrive pas à me décider entre le fait de ne jamais être mère et les éventuels effets secondaires des médicaments que l'on me prescrit pour pouvoir l'être. Je n'ai toujours pas tranché sur la question et ce n'est vraiment pas évident à faire...

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  18. Ce commentaire anonyme est caracteristique d'un courage incommensurable (critiques et insultes anonymes). Le probleme monsieur, c'est que le ressenti de ma copine Tili lui appartient, et que vous n'avez aucune autorite pour juger en quoi ce qu'elle ressent est bien ou mal (etes vous Dieu?).
    Tili, ne gaspille pas ton energie a te battre contre ce genre de personnage, par les temps qui courrent, et en tant que "patronne" de ce bog tu peu tout simplement utiliser la methode "Sarko" et supprimer ce commentaire non?

    ps: ce texte contient une touche d'ironie qui illustre mon ressenti :-)

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  19. Contente de te revoir Fratwoman (et un coucou à Nadu aussi :-P) Le sujet est grave mais en même temps bien posé et ... on arrive à bien rire en lisant certains posts. Merci encore Tili ;-)

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  20. Coucou les filles :-)
    Youuu nous explosons l'audimat là ;-)
    Nadu, j'ai laissé car je trouve que cette intervention illustre malheureusement très bien notre propos, à savoir que d'oser s'interroger sur sa contraception et prétendre choisir ce que nous voulons pour notre corps est mal vécu par certains. Ici, les insultes choisies laissent penser que ce personnage se sent atteint dans son petit pouvoir de domination du corps des autres et que cela rejoint sa sexualité...

    Alors je vais faire un petit manifeste là, j'affirme notre libre pensée et notre droit à la maîtrise de notre corps ! Et pas seulement en tant que femmes car beaucoup d'hommes aussi se sentent inhibés dans leur questionnement sur la contraception !

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  21. POur finir,vous avez opté pour quelle contraception puiqu'aucune ne vous convient?
    En ce qui me concerne,après un déboire avec préservatif qui a craqué ,je ne me suis pas posé la question longtemps :PILLULE PILLULE PILLULE !!!! OUF!!!!
    Pouvoir etre libre dans mon corps et dans ma tete!!!!!

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  22. Question un peu indiscrète... j'ai hésité par pudeur à vous répondre, la question ici n’étant pas de faire le catalogue de ce que chacune pratique, mais je conçoit qu’à partir du moment où je critique les hormones cela interpelle et qu’on puisse se demander «que faire d’autre ».
    Je m’arrête ici pour préciser à tous les lecteurs, que pour des questions sur votre propre contraception, un gynécologue compétent et ouvert sera la personne idéale pour répondre à vos questions, vous avez aussi le site donné plus haut qui est très complet.
    Nous ne faisons ici que parler ouvertement de ce que nous, des « utilisateurs » pensons !
    Ok, bon, comme mes copines se sont lancées cela m'encourage ;-)
    Je ne dis pas qu'aucune contraception ne me conviens, je dis que je ne veux pas me voir en imposer une sans bien connaître ce qu'elle implique et que les hormones m'inquiètent dans le sens où la question de leur action sur le comportement est quasiment tabou, nuance ;-)
    Cela ne m'interdit pas d'y avoir recours si je le juge nécessaire d'ailleurs.
    En matière de contraception nous sommes 2 dans le couple et nous avons cherché ensemble une solution qui nous convienne. Ni l'un ni l'autre ne souhaitait d'hormones en continue, ni pour soi, ni pour l'autre et le DIU cuivre, en plus d'être difficile à obtenir déplaisait à mon chum, pour ma part cela aurait été sinon ma solution…

    Donc au final, mon chum et moi utilisons plusieurs contraceptions « mécaniques » différentes en fonction du moment du cycle et de l'estimation du risque. Nous en avons parlé avec notre gynéco (on en a trouvé un de bien, qui a d’ailleurs trouvé son collègue obtus) et il à suggéré l’utilisation d’une contraception hormonale d'urgence si un accident se présentait à un moment crucial du cycle, et nous serions prêts à l’utiliser à condition que cela reste un événement très rare. Mais notre solution est un peu bateau et elle suppose que nous sommes prêts, en toute connaissance de cause, à assumer les risques d'un accident... Passé un certain âge cela ne nous ira sans doute plus, nous devrons trouver autre chose... Espérons que la palette des méthodes se sera encore élargie et améliorée.

    Mon propos est, comme vous, d’être libre dans mon corps ET dans ma tête, mais pour cela à chacun sa solution…

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  23. Quel est donc l'action des hormones sur le comportement????
    Il semble que vous soyiez terrorisée par l'"action des hormones sur le cerveau"Pourriez vous SVP développer.....
    Consommatrices de pillules ,des millions de femmes seraient donc en danger....MAIS LEQUEL????
    Merci pour la réponse.

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  24. Je ne suis pas toubib ni chercheuse, mais il me semble que comme tout médicament, a fortiori pris sur une longue durée, la pilule ne peut pas simplement jouer son rôle de contraceptif et pfffuit, disparaître sans laisser de trace. Les études à ce propos pullulent. Ceci dit, je n'entends pas ce post comme étant l'anti-apanage de la pilule, mais comme retraçant l'interrogation d'une femme qui se demande quelle contraception est la meilleure pour le corps des deux partenaires (je m'arrête à deux, hein)...

    Perso, j'ai utilisé la pilule longtemps, puis lors d'une période allergique (après plus de 12-13 ans), mon allergologue m'a conseillé, entre autre modifications, de changer de pilule. Pourtant, la mienne était micro dosée. Du coup, comme aucune autre méthode ne me parlait (et que je ne les connaissais pas toutes) et bien j'ai opté pour le caoutchouc. Mes petits amis, puis mon mari, s'y sont très bien faits. Ca nous convient pour l'instant...

    Les femmes qui posent des questions et ne se satisfont pas de réponses toutes prêtes ne sont pas castratrices :o), elles sont juste un peu plus instruites que les autres, et intelligentes. Alors si l'intelligence castre, comme beaucoup de vieux chnoques le profess(ai)ent, dans ce cas... tant pis.

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  25. Je posais la question à la plus instruite et intelligente d'entre vous,TILI.
    pourquoi TILI a-t elle peur des hormones sur SON CERVEAU?????????puisqu'elle est horrifiée que le DR VINCENT prescrive la pillule à des jeunes filles dont le cerveau n'est pas fini.....(elle met en parallele les psychotropes et les hormones....)
    Est ce que les hormones vont modifier la structure du cerveau,modifier les neurones ou que sais-je?
    Je pose la question à la chercheuse en neurosciences qui est terrifiée par les hormones..!!!

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  26. J'ai 59 ans, je ne suis donc plus concernée par la contraception, mais néanmoins je souhaite vous faire bénéficier de mon expérience dans ce domaine car je suis consciente des difficultés que rencontrent les jeunes femmes ; difficultés auxquelles je me suis moi-même heurtée dans le passé.
    A chaque fois que j'ai utilisé la pilule, j'ai eu des problèmes : j'ai tour à tour essayé STEDIRIL (une pilule oestro-progesative fortement dosée) puis MINIDRIL et TRENTOVLANE (des mini-pilules oestro-progestatives) puis MICROVAL (une micro pilule progestative) : avec toutes ces pilules j'avais sans arrêt des mycoses, des cystites, ainsi que des migraines et une élévation du taux de cholestérol et de la tension artérielle, sans parler des douleurs mammaires.
    J'ai également eu recours à 2 sortes de stérilet : d'abord un modèle sans cuivre puis ensuite un modèle avec cuivre. Les deux me déclenchaient des hémorragies et il a fallu renoncer à cette méthode après plusieurs mois de patience.
    Toutefois, les médecins insistaient pour que je reprenne la pilule, me disant que tous ces problèmes étaient psychiques....
    Malgré mon insistance pour avoir un diaphragme, on me répondait que c'était inefficace, que la pilule était bien mieux, etc...
    J'ai tout de même réussi à obtenir un diaphragme que j'utilisais avec de la crème PHARMATEX ; et je dois dire qu'à ce moment-là ma vie a été transformée : plus de problèmes et une contraception très efficace. Naturellement cette méthode demande une certaine rigueur dans son utilisation ; mais ce n'est pas un inconvénient comparé aux problèmes de santé qu'entraînent les autres méthodes que les médecins prétendent idéales !!!
    Je ne saurais trop vous encourager à employer cette méthode qui est purement locale et sans aucun inconvénient pour la santé. Il est sûr que pour l'obtenir, il faut se livrer à "un bras de fer" avec les médecins !!! Je crois qu'actuellement le Planning Familial peut vous indiquer un médecin qui n'est pas hostile à ces méthodes mécaniques.

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  27. L'écoute des médecins, quels qu'ils soient... on pourrait en écrire un livre, j'avoue que j'ai pas mal d'expérience en la matière.

    La dernière fois que je suis allée chez la gynéco, elle a refusé de comprendre pourquoi je ne voulais plus prendre la pilule et refusais un stérilet hormonal...
    Elle m'a represcrit 1 an de pilule, que je ne prend pas, puisque je refuse de continuer à bouffer des hormones qui modifie mon comportement, ma libido, mon corps, et augmente les risques de problèmes de santé type cancer du sein et autre...

    Bref, merci pour ton article... je le garde dans un coin, il me resservira ;)

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  28. Bonjour

    Alors j'ai une super medecin generaliste, qui m'a préscrit l'anneau vaginal à ma demande car aprés m'être informée moi-meme je pensait que ce serait la bonne méthode. Je me suis trompée, a priori les oetrogenes me transforment en monstre hystérico-depressive =p Elle m'a conseillé cerazette. Je devais l'essyer 3 mois, mais j'ai eu peur, et au bout d'un mois, 7kilos en plus, et beaucoup de crises de nerfs, j'ai arreté. Je ne veux plus d'hormones car elles m'ont trop fait souffrir! Mon vécut personnel me rend plus sensible aux risques de depressions; mais c'est bien l'anneau, et avant, minidril, qui m'en ont déclenchées! Alors ça fait un an que je cherche partout sur internet des personnes qui comme moi doute, non pas de l'efficacité de la pillule, ni de l'importance d'une contracetption, mais du manque de reconnaissance de ses effets secondaires (beaucoup de personnes, qui utilise à un moment ou un autre une contraception, ne m'ont pas cru lorsqu'ils m'ont revu post-depression, et que je leurs disais que la source de mon déséquilibre venait des hormones, qui ne sont pas les miennes, et qui n'ont rien à voir avec mon propre équilibre hormonal! Alors pour ce débat, merci! Vou me donner du baume au coeur! Tous les medecins ne sont pas bornés, mais je n'ai toujours pas trouvé le courage de rencontrer un gynécologue (jamais///) et de parler de ses soucis avec qqun d'autre que mon médécin G, qui bien que compétente, ne peux plus m'aider dans des problemes d'ordre hormono-sexuo-psycho-pathologique, ou un truc comme ça=)

    La contraception, ce n'est pas mettre ses ovules sur on ou off, mais c'est une quête, un traitement medical, qui comporte toute sortes de risques, et qui m'a déçue, détruite, et a fait souffrir beaucoup de personnes autour de moi. J'essaye de parler de la contraception autour de moi, non pour l'interdire, mais plutot pour faire reflechir, et ne pas se dire que c'est notre faute si on devient tarée sous minidril, mais que les hormones sont simplement pas adaptées, et qu'il faut trouver autre chose! Bref, je pourrais parler encore longtemps, ça fait des mois que je vous cherche=p alors merci encore!

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