J’ai vu, une larme, hésiter sur des joues amères
Descendant le vieux corps d’un ivrogne sans toit
Son sommeil exaltait l’odeur âcre du foi
Et une saleté gluante infiltrait sa misère
Les écarts des passants insultaient ce pauvre hère
Et mes pas emmenaient le mendiant loin de moi
Mais l’image infiltrait ma pensée de sa loi
C’est de moi, qu’elle parlait, excitant ma colère
Mon regard qui tranchait cet instant impudique
Entendait cette larme attiser ma panique
Qui sommes nous, fantômes, cachant notre sueur
Nos parfums nous font croire à une éternité
Et terrés dans nos cages dorées contre la peur
Nous bâtissons le masque de notre humanité
Tili
De retour...
mercredi 13 septembre 2023
La Rosée du vieil ivrogne
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