samedi 24 septembre 2011

Partir ou Rester... Encore...

C'est une période difficile, tendue. Vous ne vous demandiez pas pourquoi je suis aussi énervée en ce moment ?
Non, rien à voir avec ma "période" !
En fait, on a des décisions difficiles à prendre, des choix à faire sur un état des lieux pour lequel nous n'avons pas toutes les données.
Partir, rester ?
Avons nous vraiment le choix ?
Et pour combien de temps ?
Notre vie est toujours si éphémère...
Rentrer en région Parisienne, reprendre un rythme de vie stressant qui m'a si mal convenu mais revoir avec plaisir nos amis, revenir parmi des gens qui eux aussi seront heureux de nous revoir...
Partir, quitter ce pays de Gex que nous avons aimé, quitter cette vie de campagne que nous avons adoré, dire adieux à nos nouveaux amis, le cœur gros, jamais blasé de toutes ces séparations.
Faire subir tout ça à nos enfants et les aider à encaisser.
Rester sans savoir combien de temps, en risquant de perdre des attaches professionnelles cruciales...
Partir pour reprendre un souffle et repartir ensuite, encore, re-quitter, revenir, jamais se poser...

Et puis, hier j'ai fini par aller passer une radio du coccyx, depuis plusieurs semaine, après une grosse chute en arrière, j'avais du mal à m'assoir et surtout à me relever. Le Chum m'a poussée chez le médecin qui a demandé une radio qui a montré que c'est bien cassé... Ouf, sans déplacement. Au moins je sais pourquoi j'ai mal.

13 commentaires:

  1. ça peut paraître étonnant, mais comme tu l'écris je sens que tu veux rester.
    il y a plus de pour dans ton second paragraphe sur ici, et dans celui sur là bas !
    Et au moins, on peut dire que pour ton dernier boulot qui t'as pris tellement de temps, ben tu t'es cassé le c*ul...(oui, je sais elle est facile !)

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  2. Je precise juste que ce n'est pas quand je l'ai "poussee chez le medecin qu'elle s'est blessee".

    Pour nos choix, ce sont surtout des non-choix, malheureusement on n'a pas toujours ce qu'on voudrait. Tachons d'etre heureux avec ce qu'on a.

    Le chum

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  3. Dur de quitter une campagne aussi magnifique pour se retrouver en ville. Mais bon, c,est vrai que choisir est un luxe rare.

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  4. Tu dis 'que l'on aimait' au passé, donc tu as déjà un pied dans les cartons !? Vous partiriez quand ?!

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  5. Ça me fait de la peine pour vous et surtout pour les enfants, car j'en ai connus qui ont passé leur enfance à déménager et ils en étaient assez amers :-/ Certes les technologies actuelles permettent mieux de garder contact avec les amis mais ça ne remplace pas le partage de la vie au quotidien quand on est gosse. Mais comme dit le Chum, on n'a pas toujours le choix... alors je vous souhaite de faire au mieux avec ce que vous avez :) Courage !

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  6. PS : j'ai déménagé plus que de coutume étant enfant et je n'en ai jamais souffert car mes parents, comme le chum et toi avez toujours su créer un environnement chaleureux et propice au développement personnel harmonieux.

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  7. Partir, revenir, l' eternel dechirement.... se sentir plus vraiment d' ou ou retourne, comme decales, et pas vraiment d'ou on part car il y a cet ailleurs qui nous rappelle.... d' un peu partout a la fois.
    Nous avons vecu cela il y a quelques annees, et j'avoue effectivement avoir apprehende le retour en region parisienne (mais qu'est ce qu' ils sont stresses ces parisiens!!!), et aussi de redevenir inevitablement un peu comme ca moi aussi (helas!)....
    Pour les enfants, dur dur de dire adieu a leurs amis, a la campagne, mais c' est comme tout ils vont s'adapter...
    En meme temps, si ca peut te rassurer, nous avons finalement reussit a nous poser dans un endroit ou elles s' epanouissent et qui est un tres bon compromis avec les vies d' avant et la region parisienne, et finalement aussi ca fait du bien de poser ses valises, meme si c' etait aussi la consequence de choix et de non choix....
    bref.... bises a tous et bon courage, nous serons ravis de vous revoir pres de chez nous.

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  8. J'ai l'impression que tu es dans une période où tu aimerais te poser un peu et ce serait largement mérité, même si les voyages vont ont permis de vivre des moments rares et précieux.

    Bon courage quel que soit votre choix !

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  9. Je precise que moi aussi j'ai passe mon enfance, et la suite de ma vie a bouger, rarement de facon totalement choisie, j'ai arrete de compter apres 30 demenagements, je ne sais pas ou ca en serait maintenant.
    J'en garde de bons souvenirs, j'ai vu des endroits extraordinaires que je n'aurais jamais vus autrement, mais c'est vrai que c'etait dur de partir a chaque fois. Le plus dur fut vers l'adolescence. En arrivant a 15 ans dans une grande ville africaine, j'avais meme decide de ne pas m'y faire d'amis, je deprimais fort, mais je n'ai pas reussi, j'ai meme epouse une fille de la bas... Comme quoi, on peut se faire des amis partout meme quand on ne veut pas.
    Mais quand meme, nous pensons qu'au moment de l'adolescence de nos enfants, il vaudra mieux s'etre stabilises.

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  10. Euh, je n'ai pas dit que tout le monde le vivait d'office comme ça, et c'était pas pour faire culpabiliser les parents de ce blog ou d'ailleurs hein ! Chaque enfant le vit différemment, et puis le contexte varie également, c'est une évidence. Je voulais juste faire part de l'expérience de certaines de mes connaissances... l'amitié est une fleur précieuse qui a besoin de temps pour s'épanouir. Après, il y a toujours deux faces à une médaille et je ne doute pas que cela apporte en contrepartie une ouverture, une culture, des découvertes, etc.

    Quoi qu'il en soit je sais que Tili et son Chum sont attentifs au bien-être de leurs enfants et qu'ils feront au mieux avec les cartes qu'ils auront en main, je n'ai aucun doute là-dessus :)

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  11. Hélas, hélas, vous n'y êtes pour rien mais c'est déjà le cas depuis longtemps, la culpabilité semble être partie intégrante de notre vie parentale...

    ... Je me console parfois en me disant que tous ces stress que nous faisons vivre malgré nous à nos enfants leur apprennent la "vraie vie"... Ouais, bon, c'est moyen comme raisonnement.

    Je suis en train de ramasser mes morceaux tout cassés pour prendre mon courage à deux mains et annoncer à tous notre retour en région Parisienne, trouver de la joie là dedans et repartir, encore...

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  12. Vois le côté positif : au moins, quand vous devrez repartir de Paris, ce sera dans la joie et l'allégresse :))

    Bon ok c'est pas si drôle... plein de bisous et de courage !

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